Epurebere, adi ibo ya ndziya yo: le blog d'Obambé Mboundze Ngakosso

Kemet (l'Afrique), les Kamit (les Africains), leurs relations avec le reste du monde, les essais qui me frappent, etc., voilà les sujets de cet espace

1 juin 2017

Macky Sall: une liberté d’expression à la géométrie variable!

Classé dans : Politique africaine,Société — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 18 h 49 min

Le 11 janvier 2015, j’ai fait partie des Africains qui furent consternés en voyant certains de leurs compatriotes ayant la charge des destinées de nos enclos coloniaux défiler à Paris aux côtés de François Hollande et de certains chefs d’Etats eurasiatiques pour, disaient-ils, réaffirmer la liberté d’expression.
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7 février 2017

Les chefs d’Etats africains et leurs « langues »

Classé dans : Politique africaine — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 23 h 26 min

Le dimanche 5 janvier 2017, l’auteur de ces lignes a passé une heure dans le studio de Radio Liberté, dans l’arrondissement 6 Talangaï, quartier Mikalou, de la capitale congolaise. Il était question de débattre de l’actualité et le sujet principal consistait à commenter le discours du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso, s’adressant à la population congolaise, selon un exercice bien consacré, que les Africains doivent sans doute au fait colonial. (more…)

8 septembre 2016

Ping et Gbagbo: on est où, là?

Classé dans : Politique africaine — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 13 h 40 min

En 2010, les Ivoiriens étaient invités à voter.

A se choisir un nouveau président ou à renouveler leur confiance à l’ancien, le sortant, en la personne de Laurent Koudou Gbagbo.

Ce dernier a fait des tournées dans tout le pays et il y avait un monde fou chaque fois pour l’écouter et l’acclamer. (more…)

1 septembre 2016

Elections, élections, élections… Le Gabon à son tour!

Classé dans : Politique africaine — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 16 h 00 min

J’ai dit récemment les choses sans ambages.

Pour moi, l’élection présidentielle du Gabon, du samedi 27 août 2016 dernier est un non-événement. On a demandé en gros aux Gabonais de choisir entre un verre d’eau et un verre d’eau. Ne me parlez pas d’eau plate ou gazeuse s’il vous plaît car l’eau qui leur a été servie vient de la même source. (more…)

1 août 2016

Les françafricains et leurs réformes: Ouattara dans toute sa splendeur…

Classé dans : Politique africaine — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 22 h 14 min

Il y a quelques années, alors que Nicolas Sarkozy était encore président de la France et de ses colonies, le journaliste (RTL à cette époque) Jean-Michel Aphatie, recevant un homme politique fera part de son agacement en disant, Réformes, réformes, réformes ! Tout le monde est pour les réformes. La question est de savoir ce que vous entendez par « Réformes ». C’est comme la pluie et le beau temps, tout le monde est pour le beau temps. (more…)

27 février 2016

Affaire du mandat présidentiel sénégalais: une moquerie de plus, une perte de temps en plus

Classé dans : Politique africaine — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 17 h 49 min

La question est juridique, mais pas que : elle est aussi politique…

Je tiens donc à préciser que ce texte n’émane pas d’un juriste et d’ailleurs, pour tout vous dire je ne connais rien aux questions juridiques.

Et pourtant…

Photo de MS

Je pense que Macky Sall, avec cette affaire, mériterait que l’on s’arrête sur trois phases, à mon avis, importantes. Premièrement, quand il a promis aux Sénégalais de raccourcir son mandat de 7 à 5 ans. Deuxièmement, quand il a demandé l’avis du Conseil constitutionnel (CC) sénégalais. Et troisièmement, quand il a fait sa déclaration invitant nos compatriotes du Sénégal à aller au référendum.

Première étape, la promesse.

Durant sa campagne électorale de 2012, le candidat Macky Sall, ex-Premier ministre, ex-président de l’Assemblée nationale du Sénégal, avait promis de raccourcir son mandat, en le ramenant de 7 ans à 5 ans. C’est le genre de choses, il faut bien le reconnaître, que les gens en général et les Africains en particulier, aiment entendre et si possible, aimeraient voir.

J’ai vraiment du mal à croire que cet homme qui s’est préparé comme il fallait, dans les conditions que l’on sait, n’ait pas pris le soin de faire étudier cette affaire par ses conseillers juridiques. De deux choses l’une :

-      soit il ne les a pas consultés, ce qui est très grave ;

-      soit il les a consultés et ces derniers lui ont raconté n’importe quoi ;

-      soit ils ont en effet été consultés et l’ont prévenu que vis-à-vis du Conseil constitutionnel, cela ne passerait pas et alors, il n’en a fait qu’à sa tête.

Seule l’histoire nous dira ce qui s’est passé durant la campagne et les trois dernières années, depuis sa prise de fonctions en tant que président.

Deuxième étape, la consultation du Conseil constitutionnel.

Le fait pour le président Macky Sall d’avoir consulté le CC est une très bonne chose car on ne traite pas de la question de la réduction ou de l’allongement de la durée d’un mandat présidentiel comme on évoquerait la construction d’un nouveau marché aux puces ou l’installation d’un bar à vins à moins de 50 mètres d’une mosquée.

Il serait intéressant que ce genre d’initiatives se multiplie sur le continent. Il en va de notre très longue marche vers la démocratie car, contrairement à ce que les légendes et autres fables concoctées par la littérature ethno-coloniale, du temps de nos royaumes et empires, il existait des souverains qui, avant de prendre une décision majeure, engageant l’existence de son peuple, prenaient l’avis d’organes appropriés. Les Conseil constitutionnel et autres Cours constitutionnelle de nos jours, ne sont rien de nouveau sous le soleil de nos Ancêtres.

Troisième étape, l’invitation au référendum.

Après que le CC ait donné son avis (je lis partout que ce n’est qu’un avis, donc qui ne fait pas force de loi, qui donc ne doit pas être contraignant), le président Macky Sall a dit que non seulement il suivrait cet avis, mais qu’en plus, il invitait le peuple sénégalais à se prononcer par voie référendaire, le 20 mars prochain, pour permettre la modification constitutionnelle amenant désormais les mandats de 7 à 5 ans.

Je n’aurais eu presque rien à redire à ce sujet sauf que, sauf que… Si vraiment le président Macky Sall estime en son for intérieur que 7 ans c’est en effet trop, qui l’oblige à faire les 7 ans en question ?

Il y a une solution fort simple, qui conviendrait à tout le monde, en tout cas tous ceux qui pensent que 7 ans c’est trop mais surtout à lui-même qui prétend vouloir donner l’exemple, qui pense que pour qu’une démocratie puisse respirer, 5 ans c’est très bien et non pas 7 ans.

Pourquoi, pourquoi alors le président Macky Sall ne démissionnerait-il pas aux termes de ses 5 premières années de pouvoir ? Les choses seraient alors bien claires et clarifiées et là, les gens qui cherchent sans cesse des modèles en Afrique pourraient s’en inspirer. Non ?

 

J’ai vraiment l’impression que le président Macky Sall a mené les Africains en bateau avec cette histoire. Lui qui voulait entrer dans l’histoire, je le crains, a vu la porte se refermer devant lui.

Mais bon, il lui reste encore un an. Nous ne sommes pas à un coup de tonnerre près, qui le verrait rendre son tablier et remettre aussitôt son mandat en jeu, trois ou six mois avant la fin de son mandat en 2017.

On peut rêver ?

 

Obambe NGAKOSO, February 2016©

21 février 2016

Le broyage de nos cadres

Classé dans : Politique,Politique africaine — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 18 h 55 min

Avant-hier en début d’après-midi, je croise un frère que je fréquente depuis plus de vingt ans.

C’est toujours un plaisir d’changer avec lui car c’est un esprit carré, ce qui change de ce que l’on entend et lit habituellement. (more…)

18 février 2016

Bangui, décembre 2016: il y a loin de la coupe aux lèvres

Classé dans : Politique africaine,Société — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 23 h 52 min

Bangui…

Comme j’aime et même adore échanger avec mes frères qui sont là où les choses se passent car les media… N’oublions pas qu’à la base, ils sont devenus pour la plupart des commerçants. Dans un pays comme la France où certains se battent pour la préservation du Service public, il se trouve des gens pour faire une sorte de course à l’échalote appelée course à l’audimat, avec les télévisions-poubelles que sont les chaînes phares du privé. (more…)

14 février 2016

« Biya, vite, 2018! » ou la politique du ventre dans toute sa splendeur

Classé dans : Politique africaine — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 16 h 31 min

Ce matin, j’ai eu un peu de temps avant de me faire une bonne salade, de suivre mes chaînes de télévision africaines. Sur la CRTV, c’était au JT la Fête de la jeunesse.

Excellent ! (more…)

5 janvier 2016

La présidentielle au Congo, l’opposition et les pâquerettes

Classé dans : Politique africaine — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 14 h 44 min

Le 31 décembre 2015 dernier, à l’occasion de son traditionnel message de fin d’année, message qu’il  l’habitude de lire depuis le 31 décembre 1997 sans discontinuer (année de son retour aux affaires après une éclipse de 5 ans, suite à sa défaite lors de la présidentielle de 1992), Denis Sassou Nguesso a dit à très peu de choses près la même chose qu’il dit depuis des années. (more…)

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