Epurebere, adi ibo ya ndziya yo: le blog d'Obambé Mboundze Ngakosso

Kemet (l'Afrique), les Kamit (les Africains), leurs relations avec le reste du monde, les essais qui me frappent, etc., voilà les sujets de cet espace

19 septembre 2016

19 septembre 2002

Classé dans : Histoire — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 15 h 58 min

La France qui sait tout sur tout, qui connait tout et qui voit tout n’avait pas vu venir la chose.

Pour la France, quand Henri Konan-Bédié perd le pouvoir en décembre 1999, tout pouvait arriver sauf ça.

 

Putsch

« Sauf ça » c’est la possibilité d’une victoire du combattant de longue date (30 ans durant) Laurent Koudou Gbagbo, à une élection présidentielle ivoirienne. Hélas ! pour eux, celui que l’on surnommera Le Boulanger réussira à sortir vainqueur de cette élection que Robert Gueï croyait gagner d’avance. Son programme était connu de tous et de toutes et la France savait à qui elle avait affaire. C’est donc tout naturellement que le 19 septembre 2002, alors qu’il est en voyage officiel en Italie (un concurrent de la France en Afrique, sur le plan économique) qu’éclate officiellement une rébellion. Des Hommes noirs, armés foncent sur Abidjan. Un de ses collaborateurs lui demande alors de rester en Italie par mesure de précaution, il refuse et dit une chose que j’aime entendre et redire sans cesse: Je suis d’une culture du combat. Quand il y a la guerre, on va se battre. Que celui qui veut se battre à mes côtés me suive. Un conseiller de Jacques Chirac, alors président de la France l’appelle et lui demande, au nom de Chirac, d’aller à Paris, « en attendant que les choses se calment ».

Le président Koudou Gbagbo rentre chez lui et prend les rennes du combat et finit par repousser les assaillants. Entre temps, lui qui était très bien informé de ce qui se tramait, demandera à la France de faire jouer les accords de défense liant son pays à celui de l’ex-puissance coloniale. En vain, la France ne réagira que lorsqu’elle verra que les FDS (Forces de défense et de sécurité) ivoiriennes étaient en train de gagner la guerre.

Depuis ce 19 septembre 2002, la Côte d’Ivoire est en pleine désolation, grâce à la France et à ses valets locaux, et le président Koudou Gbagbo croupit dans une prison coloniale aux Pays-Bas

19 septembre de chaque année, jours de deuil pour moi

 

Obambe NGAKOSO, September 2016, ©

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