Sabala détente avec Franklin Boukaka in « Les immortels »
Nous continuons notre série hommage au grand, à l’immense Franklin Boukaka, celui qui par sa voix, par ses textes engagées fit trembler le pouvoir congolais des années 70 au point que ce dernier se sentit obligé de lui faire rendre gorge.
Tuer un poète en fait n’a jamais réglé les soucis rencontrés aussi bien par le peuple que par les tenants de ce fameux pouvoir qui tient la plupart du temps, coûte que coûte, à demeurer ad vitam aeternam aux affaires.
Il faut reconnaître que la gamelle est bonne et quelques elle est facile à remplir, plus elle est délicieuse, d’autant que cela se fait sur le dos de la plèbe qui ignore bien souvent qu’il lui suffit de se redresser pour que cette gamelle se renverse et alors là, les profiteurs n’auront plus que leurs jambes à leurs cous, pour partir le plus loin possible.
La chanson choisie ce samedi pour penser à Boukaka, François de son prénom et Franklin Boukaka de son nom de plume est Les immortels.
Oui, il s’était déjà rendu immortel par ses actes et son courage, mais de plus, ses ennemis, en lui offrant un billet aller-simple pour l’au-delà, l’ont immortalisé au-delà de toutes nos espérances.
Dans le livre collectif que nous lui avons consacré, c’est Amzat Boukari-Yabara, historien, conférencier, membre du Bureau politique provisoire de la Ligue Panafricaine –UMOJA (LP-UMOJA) qui s’est collé pour immortaliser cette chanson.
Bon week-end à vous mais surtout n’oubliez pas que chaque jour est une vie !

Obambe NGAKOSO, February 2016©