Hum… Hum… Hum… Attention oh!
Quand on voit, on se dit que…
Quand on voit ça, je ne sais plus oh!
Bon, je vous souhaite une très bonne semaine et surtout, n’oubliez pas que chaque jour est une vie!
Obambe NGAKOSO, February 2016©
Quand on voit, on se dit que…
Quand on voit ça, je ne sais plus oh!
Bon, je vous souhaite une très bonne semaine et surtout, n’oubliez pas que chaque jour est une vie!
Obambe NGAKOSO, February 2016©
Je vous jure qu’au Congo, il vaut mieux rire de nos drames car il y a des choses qui, pour un esprit au minimum carré, ça ne devrait tout simplement pas passer.
Quelque chose me dit que si rien que moi, je devais porter plainte contre tous ceux et toutes celles qui me grugent, il y aurait une cabale contre moi pour me faire passer par le fil de l’épée car déjà quand je le dis, on me dit, C’est bon, c’est comme ça au Congo! Si tu n’es pas content, repars chez toi en France!
Là, c’est vraiment pour ceux que j’insupporte.
Il y a la catégorie de ceux qui disent, Mais c’est comme ça, ça ne peut pas changer! Eh ben moi je dis que si, les choses peuvent changer mais à condition que nous le voulions. Vraiment!
Bon, vous allez dans un établissement de santé spécialisé en pédiatrie. On vous dit de payer soit 2.500 pour un pédiatre soit 1.500 pour un assistant sanitaire. Vous faites le choix de payer 2.500. Le pédiatre vous reçoit et est très pro (il faut le dire). Au moment de partir, vous êtes tellement content que vous lui dites au revoir en ajoutant C’est le docteur…? Il vous répond le plus naturellement du monde en donnant son nom et son prénom. Plus tard, vous apprenez en fait qu’il est docteur en médecine, spécialisé en pédiatrie comme je suis expert en détection des escrocs du dixième siècle avant notre ère: il est infirmier, en fait.
C‘est sérieux, ça?
Obambe NGAKOSO, February 2016©
Je suis sûr qu’au moment de taper ces lignes, vous êtes déjà rentrés de vos cultes respectifs, si vous habitez le continent. (more…)
La question est juridique, mais pas que : elle est aussi politique…
Je tiens donc à préciser que ce texte n’émane pas d’un juriste et d’ailleurs, pour tout vous dire je ne connais rien aux questions juridiques.
Et pourtant…
Je pense que Macky Sall, avec cette affaire, mériterait que l’on s’arrête sur trois phases, à mon avis, importantes. Premièrement, quand il a promis aux Sénégalais de raccourcir son mandat de 7 à 5 ans. Deuxièmement, quand il a demandé l’avis du Conseil constitutionnel (CC) sénégalais. Et troisièmement, quand il a fait sa déclaration invitant nos compatriotes du Sénégal à aller au référendum.
Première étape, la promesse.
Durant sa campagne électorale de 2012, le candidat Macky Sall, ex-Premier ministre, ex-président de l’Assemblée nationale du Sénégal, avait promis de raccourcir son mandat, en le ramenant de 7 ans à 5 ans. C’est le genre de choses, il faut bien le reconnaître, que les gens en général et les Africains en particulier, aiment entendre et si possible, aimeraient voir.
J’ai vraiment du mal à croire que cet homme qui s’est préparé comme il fallait, dans les conditions que l’on sait, n’ait pas pris le soin de faire étudier cette affaire par ses conseillers juridiques. De deux choses l’une :
- soit il ne les a pas consultés, ce qui est très grave ;
- soit il les a consultés et ces derniers lui ont raconté n’importe quoi ;
- soit ils ont en effet été consultés et l’ont prévenu que vis-à-vis du Conseil constitutionnel, cela ne passerait pas et alors, il n’en a fait qu’à sa tête.
Seule l’histoire nous dira ce qui s’est passé durant la campagne et les trois dernières années, depuis sa prise de fonctions en tant que président.
Deuxième étape, la consultation du Conseil constitutionnel.
Le fait pour le président Macky Sall d’avoir consulté le CC est une très bonne chose car on ne traite pas de la question de la réduction ou de l’allongement de la durée d’un mandat présidentiel comme on évoquerait la construction d’un nouveau marché aux puces ou l’installation d’un bar à vins à moins de 50 mètres d’une mosquée.
Il serait intéressant que ce genre d’initiatives se multiplie sur le continent. Il en va de notre très longue marche vers la démocratie car, contrairement à ce que les légendes et autres fables concoctées par la littérature ethno-coloniale, du temps de nos royaumes et empires, il existait des souverains qui, avant de prendre une décision majeure, engageant l’existence de son peuple, prenaient l’avis d’organes appropriés. Les Conseil constitutionnel et autres Cours constitutionnelle de nos jours, ne sont rien de nouveau sous le soleil de nos Ancêtres.
Troisième étape, l’invitation au référendum.
Après que le CC ait donné son avis (je lis partout que ce n’est qu’un avis, donc qui ne fait pas force de loi, qui donc ne doit pas être contraignant), le président Macky Sall a dit que non seulement il suivrait cet avis, mais qu’en plus, il invitait le peuple sénégalais à se prononcer par voie référendaire, le 20 mars prochain, pour permettre la modification constitutionnelle amenant désormais les mandats de 7 à 5 ans.
Je n’aurais eu presque rien à redire à ce sujet sauf que, sauf que… Si vraiment le président Macky Sall estime en son for intérieur que 7 ans c’est en effet trop, qui l’oblige à faire les 7 ans en question ?
Il y a une solution fort simple, qui conviendrait à tout le monde, en tout cas tous ceux qui pensent que 7 ans c’est trop mais surtout à lui-même qui prétend vouloir donner l’exemple, qui pense que pour qu’une démocratie puisse respirer, 5 ans c’est très bien et non pas 7 ans.
Pourquoi, pourquoi alors le président Macky Sall ne démissionnerait-il pas aux termes de ses 5 premières années de pouvoir ? Les choses seraient alors bien claires et clarifiées et là, les gens qui cherchent sans cesse des modèles en Afrique pourraient s’en inspirer. Non ?
J’ai vraiment l’impression que le président Macky Sall a mené les Africains en bateau avec cette histoire. Lui qui voulait entrer dans l’histoire, je le crains, a vu la porte se refermer devant lui.
Mais bon, il lui reste encore un an. Nous ne sommes pas à un coup de tonnerre près, qui le verrait rendre son tablier et remettre aussitôt son mandat en jeu, trois ou six mois avant la fin de son mandat en 2017.
On peut rêver ?
Obambe NGAKOSO, February 2016©
Nous continuons notre série hommage au grand, à l’immense Franklin Boukaka, celui qui par sa voix, par ses textes engagées fit trembler le pouvoir congolais des années 70 au point que ce dernier se sentit obligé de lui faire rendre gorge. (more…)
En Occident, quand ça ne va pas, on regarde vers notre continent pour trouver de nouvelles sources afin de financer l’économie. C’était le cas lors du trafic négrier transatlantique et lors des razzias négrières. (more…)
L‘inauguration cette semaine d’un établissement hospitalier dans la ville de Kinkala (département du Pool, Sud du Congo) par le chef de l’Etat, m’a poussé à reprendre ma plume pour parler encore (hé! oui, je ne m’en lasse jamais) des questions de santé, dans nos contrées… (more…)
Les Congolais se souviennent des propos tenus par un certain Jacques-Joachim Yhombi-Opango, quand il avait dit un jour, Parole d’officier !
Certains en avaient ri. Pourquoi ? D’une part, parce que Yhombi-Opango est un ancien chef d’Etat et que son passage à la direction du Congo n’a pas particulièrement été marqué par des actions d’éclats positifs. (more…)
Je n’ai pas pour habitude de mettre en ligne les photos de mes parents biologiques.
L’ai-je déjà fait ?
J’en doute très fort.
Je ne suis ni un héros, ni un super héros mas vu que mes opinions politiques sont plutôt tranchées et tranchantes, je ne tiens pas à exposer les miens. (more…)
Quand j’ai vu cette quincaillerie sur l’avenue de la Paix, à Mfoa, je me suis demandé comment réagiraient les autorités allemandes… (more…)