Epurebere, adi ibo ya ndziya yo: le blog d'Obambé Mboundze Ngakosso

Kemet (l'Afrique), les Kamit (les Africains), leurs relations avec le reste du monde, les essais qui me frappent, etc., voilà les sujets de cet espace

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29 novembre 2015

Enseignement du Panafricanisme: Mention bien à la Jamaïque

Classé dans : Education — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 23 h 31 min

Jamaïque…
Jamaïca…
Les Arawaks l’appelaient Xamayca, d’où le nom.
Les Arawaks étaient là depuis les années 1000. Les Européens sont arrivés en 1494. Ils y ont massacré les autochtones et ont fini par aller arracher les Nègres à Kama (1672), ce qu’ils ont appelé cela la traite négrière, mais en réalité, il s’est agi d’un trafic. Le trafic négrier.
Fin dix-huitième siècle, on estime à 300.000 le nombre d’esclaves sur l’île, contre 15.000 Européens. Contrairement à une idée encore savamment répandue, ces populations africaines ne cessaient de se révolter contre l’autorité blanche. Parmi elles, il y avait des groupes appelés Marrons, se réfugiant dans les montagnes, donnant du fil à retordre. Malgré la fin officielle de l’esclavage en 1833, l’économie reste, bien entendu dominée par les planteurs blancs avec comme employés sans véritables droits, les… Africains. Pas vraiment de changement ! Les Britanniques qui avaient arraché l’île aux mains des Espagnols en 1670 demeurent maîtres jusqu’à l’indépendance en 1962. Quand on dit « indépendance », c’est une façon, de parler car même si le Premier ministre est Jamaïcain, l’île dépend comme l’Australie, comme le Canada, etc. de la Couronne britannique.
La Jamaïque, ce n’est pas seulement le pays qui a donné Robert Nesta Marley alias Bob Marley. Ce n’est pas seulement le pays qui a donné au monde Usain Bolt. Jamaïca, c’est, à mes yeux, d’bord et avant tout le pays des Marrons, ces Africains illustres qui refusèrent de se soumettre aux esclavagistes. Cet héritage, Marcus Mosiah Aurelius Garvey l’avait dans ses veines, dans ses artères, dans son plasma quand il quitta la Jamaïque en 1916, à l’âge de 33 ans, pour les USA. Ce qu’il a fait en Jamaïque, aux USA, en Angleterre ; ce qu’il a fait pour le peuple noir, je ne pense pas qu’il y ait un seul Noir sur cette Terre. Si le FBI aux USA n’a cessé de le traquer, ce n’était pas parce qu’il était « juste » noir. Non, il a réveillé la conscience de dizaines de millions de Noirs à travers le monde. Les Panafricains et les Panafricanistes du monde entier lui doivent tant et tant, peu importent les chapelles dont ils se réclament, garveyistes ou pas.
J’ai été ému d’apprendre qu’en Jamaïque, sa terre natale, désormais, le Panafricanisme sera enseigné. Même s’ils ne vont pas jusqu’au bout de la logique de Garvey, même pas à 50% de ce qu’il prône, c’est déjà bien. Je vous laisse lire.
Bon dimanche à vous !

http://panafricain.tv/la-jamaique-introduit-lenseignement-du-panafricanisme-dans-ses-ecoles/

Obambe NGAKOSO, November 2015©

24 novembre 2015

Mention très bien à Vincent Bado, Africa24 et au Burkina-Faso

Classé dans : Non classé,Politique africaine — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 23 h 08 min

Ce soir, je me suis régalé en suivant la chaîne de télévision Africa24. L’émission portait sur la présidentielle et deux des candidats avaient sur le plateau leurs représentants.
Sincèrement, il y avait de la qualité sur le plateau. Non pas que les idées défendues par les représentants des candidats m’aient séduit, mais c’est surtout les échanges qui ont été à la hauteur et là, je tiens à saluer particulièrement le jeune Vincent Bado. Ce dernier est le secrétaire général de l’UGEB (Union générale des étudiants du Burkina-Faso). Il a clairement fait comprendre aux deux journalistes présents sur le plateau et aux deux autres invités que rien dans les programmes des candidats n’allait dans le sens des intérêts des étudiants et que par conséquent, eux, à l’UGEB, ils appelaient tout simplement les étudiants à ne pas aller voter.
Point !
Je ne sais pas pour vous mais c’est la toute première fois que je vois un étudiant (si jeune en plus !) débattre, argumenter posément, de façon intelligible et prendre une telle position. C’était tout simplement un grand moment de télévision !
En face de lui, il avait beau y avoir un professeur d’université (qu’il avait peut-être déjà croisé en fac ou qu’il croisera peut-être un jour en cours), il a tenu bon le long du débat en faisant bien comprendre que les candidats étaient à côté de la plaque. Pour lui, à n’en pas douter, les enjeux sont ailleurs et non pas là où ses adversaires du soir voulaient bien le faire comprendre.
Quand il a posé la question de la souveraineté, il faut bien dire que sur le plateau, il y avait comme un malaise car personne n’a rebondi dessus. Il a eu beau prononcer le mot plusieurs fois, rien n’y a fait. Le journaliste (Babylas Bottom) a fait son job en disant vouloir chercher le lien entre souveraineté et les projets, le jeune étudiant lui a répondu. Conclusion du journaliste ? « Là, vous vous éloignez du sujet… »
Bado : « Non, on ne s’éloigne pas. » Bien au contraire, il a expliqué puis démontré que le Burkina-Faso n’est pas en réalité un pays indépendant. Pas souverain. Il a rappelé qu’on ne peut être souverain et voir son président se faire exfiltrer comme on l’a vu. Il a insisté sur le fait qu’aucun projet économique ne pouvait aller dans le sens du peuple quand le pays n’est souverain.
Bien entendu, personne ne rebondira et même les journalistes eux, passeront à autre chose.
Moi, je me suis régalé.
Il ne faut point désespérer de cette jeunesse. Ce Bado, il a une conscience politique. Je ne vois pas comment dans les mois ou les années à venir, on n’entendra pas parler de lui car il en a dans la cabesa.
Pour Bado, c’est simple : les étudiants ne doivent donc pas aller voter. Que faire alors ? Manifester, travailler sur le terrain, revendiquer leurs droits etc.

De tels moments de TV, on en redemande.

Obambe NGAKOSO, November 2015, ©

18 novembre 2015

Yahwé, champion des champions!

Classé dans : Humour — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 8 h 24 min

Mes balades dans les rues de Mfoa et de Ndjindji sont plus qu’agréables. Il ne me manque plus que Kinshasa et toutes les agglomérations de la RDC. (more…)

13 novembre 2015

Route Moukondo-Nkombo, jusques à quand?

Classé dans : Sécurité — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 23 h 52 min

En 2012, je fus agréablement surpris de voir que l’on pouvait aller de Nkombo à Moukondo en voiture, à moto ou même à pieds, via une route nouvelle qui venait d’être construite. Je me souviens encore comment, habitant entre le Lycée Thomas Sankara et le terminus de Mikalou, quand il pleuvait, nous étions obligés d’enlever nos chaussures, de plier nos pantalons pour aller de la maison à Moukondo. Je ne vous raconte pas les péripéties réalisées pour cela… (more…)

12 novembre 2015

Congolaiseries…

Classé dans : Société — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 23 h 28 min

Ce matin, je marchais tranquillement vers les Lycées Thomas Sankara quand je dus faire un détour pour délaisser le trottoir (pourtant immense) et me retrouver sur la chaussée, les pieds dans l’eau et à la merci des véhicules roulant comme je ne sais quoi.

La raison ? (more…)

11 novembre 2015

Il y a trente ans, le 11 novembre 1985…

Classé dans : Education,Histoire — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 22 h 09 min

Comme le temps passe !

Il y a des dates comme cela que l’on ne peut, que l’on ne saurait oublier.

Nous étions des jeunes mais ça, ça reste gravé dans nos mémoires. Des amis, des camarades de classe et moi aurions pu perdre la vie. (more…)

 

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