Askwar Hilonga et l’eau potable: mention bien à lui!

Le treize juin dernier, j tombais sur un court article fort intéressant.

On est dans le domaine de la science et de la technologie.

Notre ingénieur du jour est un chimiste. Il a 38 ans. Est originaire du territoire appelé Tanzanie. Cette nouvelle est vivifiante, comme l’eau est la vie.

La question de l’accès à l’eau potable, si elle n’est pas traitée comme il se doit, peut nous entraîner vers des guerres assez dévastatrices en ce monde que certains trouvent très équilibré. Grosso-modo, nous avons des gens qui pensent que l’eau est une marchandise à commercialiser et, si possible, au prix fort. Nous avons un autre camp qui estime que ce produit, cette denrée naturelle devrait être à disposition de tout le monde, gratuitement. Voilà la pomme de discorde et ce n’est pas demain la veille, à Kama, que cette affaire sera réglée.

Depuis les irruptions du FMI dans nos ministères, présidences de République, maisons, marchés etc., l’eau potable est une denrée de plus en plus rare. Il est même plus aisé de s’offrir de la bière (importée ou fabriquée localement sous licence occidentale) que d’avoir un bon bol d’eau potable. Les privatisations sauvages sont passées par là.

Pas que.

La vétusté du matériel aussi.

Les détournements de fonds avec comme conséquence immédiat les absences d’investissements aussi.

Je peux en témoigner, moi, né dans la capitale politique du Congo rive droite, enclos colonial qui ne manque ni de fleuves ni de rivières, ni de nappe phréatique à même de nous abreuver comme il se doit en eau.

Curieusement, dans ce même Congo où dans les grandes villes, la majorité de la population avait de l’eau potable 24h/24 dans les années 80, cette denrée est devenue un produit de luxe. De grand luxe !

Ce qu’Askwar Hilonga a fait est une très bonne chose car réussir à garantir de l’eau potable à 70% de la population tanzanienne est une très bonne chose. Une très bonne chose et nous lui disons un grand bravo !

Les détails sur son produits sont ici.

Obambe NGAKOSO, June 2015©