La Ligue Panafricaine – UMOJA à Amiens, Samedi 13 juin 2015

Dans le cadre de ses différentes rencontres publiques, la Ligue Panafricaine – UMOJA sera à Amiens, dans le Nord de la France (à un peu plus de 144 Km de Paris) pour une conférence avec deux intervenants.

 

 

Deux intervenants au programme:

-          Amzat Boukari-Yabara : l’auteur du livre Africa Unite (La Découverte, 23€) parlera entre autres de son livre ;

-          Votre serviteur, quant à lui exposera sur le rôle des femmes dans le cadre de la Renaissance Panafricaine.

Le programme:

-          Lieu : Auberge de Jeunesse, 30, Square Friant les 4 Chênes, 80.000 – Amiens;

 

-             Date : Samedi 13 juin 2015 ;

-          Horaires : de 14 heures à 18 heures ;

-          Droit d’entrée : entrée libre.

 

Pour résumer, voici ce dont il sera question :

Le panafricanisme est courant politique très méconnu en France.
> L’enjeu de la rencontre du 13 juin est d’amener les acteurs associatifs africains et afro-descendants, les étudiant-e-s, les femmes et les hommes, en Picardie, à porter un autre regard sur ce courant culturel politique et économique.
> Les éclairages historiques récents et inédits en langue française nous informent que ce courant politique peut-être vu comme un cadre référentiel commun pour l’amélioration du sort des toutes les afro-descendances (francophones, arabophones, anglophones, lusophones, hispanophones et germanophones) et l’Afrique continentale.
> L’auteur Amzat Boukari) s’attelle donc à une tâche très dure. Il y a des représentations, des habitudes de pensée (l’Afrique, c’est loin!), une méconnaissance de l’histoire des luttes collectives des africain-e-s et des afro-descendant-e-s mais aussi une faible exposition publique de l’histoire et de l’actualité des rapports coloniaux et post-coloniaux entre la France et l’Afrique francophone.
> « Africa Unite, une histoire du panafricanisme » est, dans ce sens, un livre inédit en langue française.
> Le cadre français et métropolitain est différent de celui des caraïbes francophones et anglophones et des mondes ultra-marins ou encore de celui des Amériques noires. Les luttes passées y ont encore un retentissement car elles se sont déroulées « sur place » alors qu’en métropole, il y a peu de visibilité et de connaissances des luttes passées (hormis celle d’Algérie) et récentes.
> De plus, les vagues migratoires en France, ont fait resurgir des mobilisations collectives basées sur la nécessité immédiate du respect de la vie des africain-e-s migrant-e-s et des afro-descendants sans les arrimer aux luttes passées…
>
> Le regard historique remet en perspective ces moments et inscrit les mouvements passés et actuels (lutte contre le racisme et les discriminations, respect et promotion des cultures) dans un même cadre : celui des africain-e-s et des afro-descendant-e-s lié-e-s aux histoires migratoires, esclavagistes, coloniales et post-coloniales, actifs pour leurs droits, leurs souverainetés économiques et leurs émancipations politiques et le respect de leurs vies.
> Ce qu’ont fait et continuent d’élaborer pour l’amélioration de leurs conditions de vie, les diasporas anglophones, arabophones, lusophones, hispanophones, germanophones et les africain-e-s du continent, les afro-descendant-e-s, les africain-e-s francophones le font aussi. C’est cela le panafricanisme !
> Venez discuter avec les premiers et les premières panafricain-e-s ayant décidé de faire revivre, dans l’espace francophone, au niveau politique, les idées du panafricanisme des peuples !

 

Je ne vous dis pas bon wek-end car nous vous y attendons !

Obambe NGAKOSO, June 2015©