Biram Dah Abeid, ennemi des esclavagistes mauritaniens

L’Afrique, drôle de continent.

Il ne doit pas exister plusieurs endroits au monde où chacun peut faire ce qu’il veut, comme il veut, quand il veut, à l’encontre des populations locales.

Quand on parle d’esclavage dans le monde, en général, c’est pour deux raisons :

-          Les commémorations ;

-          Parler de « l’esclavage moderne ».

Pourtant, sur le continent africain, il y a encore deux Etats où l’esclavage, tout court, continue : le Soudan et la Mauritanie. Les deux sont des Républiques islamiques, les deux sont membres de l’OCI, l’Organisation de la conférence islamique. S’il ne faut pas compter sur les Etats-membres de cette organisation pour leur demander de mettre fin à ce crime (on connait l’histoire au sujet des razzias arabo-islamiques), il est consternant de voir que hier, l’OUA (Organisation de l’unité africaine) hier et l’UA (Union Africaine) aujourd’hui ne s’en émeuvent pas plus.

Circulez, il n’y a rien à voir ni surtout à dire. Et si l’on se souvient qu’avant le président Robert Mugabe, la présidence de l’UA fut confiée à Mohamed Ould Abdel Aziz. Un comble !

Il n’y a que des Africains pour se permettre de marcher ainsi sur la mémoire de leurs Ancêtres. On se demande si tous les livres d’histoire qui sont écrits tous les jours, par des Africains patriotes, trouvent la moindre grâce aux yeux de nos décideurs. Je n’ose imaginer pareille chose sous d’autres cieux. Je n’ose.

Bref !

En Mauritanie donc, il y a des Hommes qui luttent contre l’ordre établi par les Maures qui, dans leur écrasante majorité, sont persuadés que les Noirs de ce pays, sont des sous-hommes, leurs paillassons sur lequel ils peuvent poser leurs pattes, même quand c’est très crasseux. Surtout quand c’est très crasseux.

Parmi ces hommes, il y a Biram Dah Abeid, que le pouvoir ne peut supporter tant il leur donne du fil à retordre.

Je vous laisse regarder cette vidéo d’un peu plus de 8 minutes.

On est mal, là. Très mal.

 

 

Obambe NGAKOSO, June 2015©