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15 mai 2015

La légende du blues est partie: bon voyage au pays des Ancêtres, B.B. King!

Classé dans : Décès,Musique — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 16 h 37 min

Une de ses chansons, très célèbre, avait pour titre « The thrill is gone ». C’est lui qui vient de s’en aller, au pays des Ancêtres.
Oneone

Oui, B.B. King a fait le grand voyage au pays des Ancêtres.
Oh! comme il a voulu, su et pu faire son temps… 70 ans de carrière, de présence scénique, c’était Riley B. King alias B.B. King (Blues Boy King).

Rien qu’une carrière comme la scène mérite un respect immense.

Rien que ça.

Et quand il faut ajouter ce que ce géant, né dans une plantation de coton dans le Mississipi, a apporté au blues, on redit respect mais surtout merci. Un immense merci car sans le blues, la face du monde en serait encore plus changée que ce qui nous est donné de voir, de vivre et de humer au quotidien.

Guitariste, il fut. Chanteur, aussi. Compositeur.

Bien qu’ayant commencé à jouer de la guitare très jeune*, il travaille comme conducteur de tracteur (1943). Il ne délaisse pas pour autant sa passion : sa guitare ne le quitte pas et dans les églises comme dans les clubs, il est à l’œuvre, se faisant plaisir et faisant plaisir au public. Il est aussi DJ : la guitare ne le nourrissant pas, il faut bien qu’il ait quelque chose en poche. Son nom connait alors une certaine évolution. Il devient tour à tour : Beale Street Blues Boy, puis Blues Boy puis pour finir B.B.

 

1949, c’est l’année de la sortie de son premier 78 tours. Dans la foulée, il crée un orchestre, le « B.B. King Review ».

 

La première fois qu’il atteint le Billborad Rhythm, c’est en 1952 avec le titre 3 O’Clock Blues.

 

En 2006, reprenant le titre d’un James Bond, il répondit Never say never again, pour répondre à la question de savoir s’il prenait sa retraite.

 

Il a continué chanter, à jouer et là, il a tiré sa révérence terrestre.

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Obambe NGAKOSO, May 2015©

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*: Une légende dit qu’il aurait acheté sa première guitare à douze ans

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