Sabala détente avec Ben Earl King… Bon voyage au pays des ancêtres

Il aurait eu 77 ans le 28 septembre prochain.

J’ai appris, sans doute comme vous, hier, son décès.

Un choc.

Oui, ces gens qui ont marqué, qui marquent nos vies, on a du mal à s’imaginer qu’ils refermeront les yeux.

Même quand on ne les a jamais rencontrés physiquement. Benjamin Earl Nelson, dit Ben E. King fait partie de ces gens. Au niveau musical, mes gouts ont souvent été éclectiques. Je ne me suis jamais cantonné à un genre précis. J’aime la rumba, du cœur de Kama comme celle de Cuba. J’aime le RnB qui me fait chaque jour penser que mes frères et sœurs, du côté des USA, sont capables de dépasser les limites qu’on leur a fixées. Ils ne sont pas tous des prisonniers. Ils ne sont pas tous des drogués. Il y a de tout dans tous les domaines et sur le plan musical, ils ont prouvé depuis belle lurette qu’ils n’y avaient pas d’égal.

Et, Ben E. King, qui a commencé à chanter en groupe à l’âge de 9 ans fait partie de ces géants à qui le RnB, la soul doivent leurs plus belles lettres de noblesse. Qui n’a jamais écouté ces paroles?

When the night has come
And the land is dark
And the moon is the only light we’ll see

No, I won’t be afraid
No, I won’t be afraid
Just as long as you stand, stand by me

So darlin’, darlin’
Stand by me
Oho, stand by me
Oh, stand, stand by me
Stand by me

If the sky that we look upon
Should tumble and fall
And the mountains should crumble to the sea

I won’t cry, I won’t cry
No, I won’t shed a tear
Just as long as you stand, stand by me

And darlin’, darlin’
Stand by me
Oho, stand by me
Oh, stand now
Stand by me, stand by me

 

Cette chanson date de 1961.

Elle a connu plus de 400 reprises.

Pourtant, l’homme ne s’est pas arrêté à ce tube. Il a aussi fait Spanish Harlem ; Rhapsody ; Seven letters.

C’est un géant qui nous quitte et qui a fait sa part.

Souhaitons-lui un excellent séjour au pays des Ancêtres.

Bon week-end à vous et n’oubliez pas que chaque jour est une vie !

Obambe NGAKOSO, May 2015©