Marche du 27 décembre 2014 (à Paris)
Samedi 27 décembre 2014 dernier, une marche était organisée à Paris, du métro Château-Rouge (dix-huitième arrondissement) jusqu’à la place de la République.
Le thème de la marche était L’Afrique se mobilise pour sa souveraineté. La Ligue Panafricaine – UMOJA, par le biais de quelques uns de ses militants a été de la partie.
Ce fut un grand et bon moment que nous avons passé, sous un froid qui gelait nos orteils, nos doigts et je ne sais quoi d’autre.
Nous espérons que ce n’est qu’un début et que plus tard, nous allons nous retrouver au sein d’une large structure pour travailler ensemble et traiter ces fameuses questions qui nous lacèrent les chairs et nous font dépenser des larmes de colère tout le temps.
Lors de ce genre d’événements, on passe par toutes les émotions : rire, tristesse et j’en passe.
Le rire, c’est quand on fait certaines photos, certaines vidéos, quand on entend de belles paroles de la part de frères et de sœurs qui sont conscients des enjeux.
La tristesse c’est quand les gens mélangent tout et n’importe quoi. Je veux bien que l’on ait des choses à reprocher aux présidents Robert Mugabe et Boni Yayi, mais en quoi sont-ils des dictateurs ?
Ensuite, je vais apprendre que Les Africains ont organisé une marche pour dire non aux changements de Constitution. Les gens qui disent tout et n’importe quoi sur tout sont le plus souvent ceux qui n’y étaient pas mais ils sont du genre, Je n’y étais pas mais j’ai tout vu et tout entendu.
Oui, des Congolais présents, avec le drapeau tricolore vert, jaune et rouge ont dit haut et fort qu’ils ne voulaient pas que la Constitution congolaise soit modifiée. Ce ne sont cependant pas tous les Africains présents qui ont tenu ce discours. Il y avait mille et une revendications dans la foule, plus ou moins légitimes et, personnellement, je ne les partage pas toutes. J’étais en tête de cortège et les histoires de citer Machin, Dictateur, trop peu pour moi.
Dans l’ensemble, voir des gens, un samedi, braver un tel froid, battre le pavé, ne déplorer aucun débordement, tout cela est pour moi motifs de satisfaction et de joie.
Ce qui compte maintenant c’est de franchir une nouvelle étape.
Obambe NGAKOSO, January 2015©