Epurebere, adi ibo ya ndziya yo: le blog d'Obambé Mboundze Ngakosso

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8 novembre 2014

Sabala détente avec Dindo Yogo

Classé dans : Musique — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 2 h 56 min

C’est marrant comme on peut se tromper sur l’âge de certains.

Quand le 23 août 2000 était annoncé le décès de Dindo Yogo, né Théodore Dindo et qu’on annonçait qu’il allait sur ses 45 ans, je m’étais dit Seulement ?

Non pas qu’il faisait plus vieux que son âge, mais j’avais l’impression qu’il faisait partie de la scène musicale depuis tellement longtemps que je le croyais de la série 4 (né entre 1940 et 1949).

Il avait gagné très naturellement le beau surnom de La voix la plus cassée du Zaïre, surnom bien mérité ! Il avait une de ces voix…

Lui qui avait commencé sa carrière musicale à l’âge de 15 ans, après avoir tâté du ballon rond (aux pieds), joue des années durant avec des amis, composant quelques titres, frappera à la porte de Viva la Musica de Papa Wemba (1978). La chanson que j’aime le plus dans son répertoire est Mokili echangé où il retrace tout son parcours professionnel. Dans cette chanson, je pense à cette partie où il dit Mpona kosukisa, na komi na Zaïko (pour finir, je m’arrête à Zaïko). Oui, c’est en 1984 qu’il intégrait ce groupe mythique, après un passage entre 1981 et 1984 au sein du groupe Langa-Langa Stars.

Comme quasiment tous les groupes musicaux sur les deux rives du fleuve Congo, Zaîko Langa-Langa explose en pleine gloire en 1988. Ceux qui s’en vont, suivant l’exemple de l’excellent guitariste Manwaku Waku (qui avait quitté au préalable le groupe pour créer le Grand Zaïko Wawa) iront créer Zaïko Familia Deï. Dans le nouveau Zaîko, Dindo Yogo devient chef d’orchestre sous la coupe de l’éternel président Nyoka Longo.

Les succès, comme depuis le début de sa carrière continuent mais il reniera sa propre chanson Mokili echangé en 1990 en quittant Zaïko et s’en va créer son propre groupe Ngwaka Ayé. Le succès continue à être chevillé au corps de cet artiste béni des dieux : il a une voix, il sait danser, il sait composer.

La maladie nous l’a arraché il y 14 ans…son fils (Lola Mwana) pour qui il avait composé une chanson à ses débuts avait déjà pris la relève en commençant à jouer avec son père avant de rejoindre en 1999 le Quartier Latin de Koffi Olomidé. Hélas ! pour lui, il est loin d’avoir le talent de son regretté père.

J’ai sélectionné trois de ses chansons, que j’aime beaucoup, pour ma chronique hebdomadaire :

  •  Mokili echangé: Image de prévisualisation YouTube
  • Jeannot LomataImage de prévisualisation YouTube
  • La vie est heureuseImage de prévisualisation YouTube

Bon week-end à vous et n’oubliez pas que chaque jour est une vie !

 

 

Obambe NGAKOSO, November 2014©

 

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