Adu Elenga, pour Blaise C. (et les autres)
Adu Elenga.
Voilà un nom qui ne doit pas parler à beaucoup de mélomanes aujourd’hui. Il faut soit être très vieux soit être extrêmement attentif à ce genre de choses.
C‘était à une époque où la Belgique occupait encore officiellement l’immense Congo. Ce territoire, on ne le dira jamais assez, 80 fois plus grand que la Belgique était propriété du roi des Belges. Malgré les souffrances, malgré les humiliations, malgré les dominations, ce chanteur de talent composera cette chanson qui deviendra mythique, Ata ndélé.
Cette chanson mettra le feu aux poudres car les bandits qui avaient envahi le pays ne l’avaient pas, mais alors pas du tout appréciée… Il y dit simplement qu’un jour, un jour, les choses changeront. La situation que les Congolais vivaient à cette époque ne pouvait durer éternellement.
L‘histoire, la vraie, lui a en partie donné raison. En attendant de lui donner raison tout court, un autre jour.
Je dédie cette chanson au chanson au peuple du Burkina Faso et j’ai une très forte pensée pour tous ces hommes qui sont intimement persuadés (par quel mécanisme, diantre!?) que nos contrées sont leurs propriétés privées.
Bon week-end à vous et n’oubliez pas que chaque jour est une vie et, Malheur à ceux qui bâillonnent le peuple! (Thomas Sankara, 1982, avant sa démission)
Obambe NGAKOSO, November 2014
La partialité de certains roi de la desinformation est assez hallucinanate. En tout cas, je remarque que les dirigeants d’amerique latine (Kirchner, Maduro, Correa ou encore Morales) sont parmis les rares chefs d’etats a contester les regles de l’ordre etabli…
Comme tu dis, Sonate!
Là-bas (Amsud), il se passe des choses…
Obambe