Panafrikan n°5: on-line (2)
Parmi les sujets récurrents dans notre magazine, il y a des pages économiques. Ce ne sont pas des pages couleur saumon comme vous en trouverez dans certains magazines ou quotidiens, mais l’idée est là.
Parler de l’économie africaine. Pas seulement pour vous assener des chiffres, des graphiques à n’en plus finir. Le but n’est pas de vous offrir plein de théories macroéconomiques contenus dans des livres et enseignées dans les facs.
Il y a entre autres trois sujets abordés dans ce numéro 5 : l’Afrique du Sud, le Ghana et le FMI (Fonds monétaire international). Chacune de ces entités citées apparaît deux fois dans notre numéro. Mais pour les mêmes raisons.
Le Ghana a des années durant été cité comme « le meilleur élève du FMI ». Tantôt il était réduit à « meilleur élève africain » du FMI. Pourquoi ? Parce que ce pays n’a eu de cesse d’appliquer de façon extrêmement disciplinée les préceptes, consignes et ordres du FMI. on nous a rabattu les oreilles des années durant à ce sujet à tel point que le nombre d’Africains persuadés que la raison venait forcément de l’autre côté de l’Atlantique n’a eu de cesse d’augmenter. Dans ce même Ghana, il y a quelques années encore, 92% de la tomate vendue sur les marchés locaux et consommée venait de la terre même du Ghana. Aujourd’hui, les finances ghanéennes sont tellement exsangues que ce territoire est obligé de faire appel – de nouveau ! – au FMI. Dans le même temps, des cultivateurs locaux se sont suicidés, d’autres se sont exilés en Italie car la tomate locale est devenue invendable : trop chère !
Lisez Panafrikan, et vous en saurez plus !
L’Afrique du Sud dans ce numéro nous montre deux visages diamétralement opposés. D’une part, c’est un chaudron à ciel ouvert où le pouvoir en place ne semble pas prendre la mesure de la gravité des choses par rapport à sa classe ouvrière en particulier et en général par rapport à toute cette population noire qui espérait tant lorsque l’ANC (African National Congress) accéda au pouvoir. S’il est vrai qu’une situation mise en place des siècles durant ne peut évidemment disparaître comme un morceau de sucre dans de l’eau bouillante, on a tout de même l’impression que les priorités du pouvoir en place sont – un peu – ailleurs. Côté positif, c’est la présence de ce même pays, géant économique du continent noir, dans la banque des BRICS. Une banque qui fait frémir le système financier occidental qui règne sur le monde depuis des décennies. Quelque chose nous dit qu’il va bientôt l’enrhumer…
Lisez Panafrikan, et vous en saurez plus !
Le FMI, on l’a dit, apparaît deux fois et vous l’avez déjà lu plus haut :
- au Ghana ;
- devant la banque des BRICS.
Voilà !
La balle est dans votre camp ce dimanche.
3€ pour un numéro que vous téléchargez aussitôt ou bien 10€ pour 4 numéros/an, soit une économie de 2€.
Bon dimanche à vous et surtout n’oubliez pas que chaque jour est une vie !
Obambe NGAKOSO, September 2014©