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4 septembre 2014

Du côté de chez moi: Congo, Sénégal, Ebola, chasse aux Nègres (Maroc)

Classé dans : Du Côté de chez Moi — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 1 h 03 min

Actualité très abondante…

Je vous offre aujourd’hui un Du côté de chez moi.

 

Maroc...

Maroc…

Première étape, le Congo…

Sur congo-site.com, un titre m’a interpellé, au plus haut point : « Congo : La diaspora entend apporter son expertise pour améliorer le secteur sanitaire. Intrigué, je me suis précipité sur cet article que j’ai lu au moins cinq fois. Il y est question de « quatre experts congolais », venant de l’étranger et qui ont mené une mission au Congo. Curieusement, il n’y a pas leurs noms. Serait-ce secret ? Bon, un jour peut-être…

 

Deuxième étape, le Sénégal…

Karim Wade, ex-ministre du ciel et de la terre et aussi fils de son papa, le crâne rasé le plus célèbre du Sénégal, Abdoulaye Wade, a maille à partir avec la justice. J’ai déjà eu l’occasion d’évoquer son cas, ici. Son procès a fini par commencer et, il y a de quoi sourire…

Lors de son procès en effet, Wade fils dit qu’il ne dira pas un mot tant que « l’homme d’affaires » Bibo Bourgi ne le rejoindra pas pour s’expliquer car, dit-il, ce dernier est le détenteur de 95% de la fortune qui lui est attribuée. Ce qui fait que, si mes calculs sont bons, le fils Wade disposerait en réalité de 50.000.000 millions d’€ (32.797.850.000 de XAF).  Belle somme, malgré tout, non ?

Bon, frangin Karim, tu peux juste nous dire comment on fait pour être à la tête d’un tel pactole quand on n’a même pas 50 ans et moins de 25 ans d’expérience, sans avoir créé le moindre truc énorme, sans avoir déposé le moindre brevet ? Si tu pouvais nous donner la recette, crois-moi, nous réglerions pas mal de problèmes sur le continent…

 

Troisième étape, la Sierra-Leone

Ebola par-ci, ebola par-là. Á ‘allure où vont les choses, je doute qu’au cours de ce siècle, quelqu’un ait l’idée d’appeler son enfant par un tel nom.

J’ai vu à la TV avant-hier un pauvre citoyen de Sierra-Leone se faire pourchasser (il n’y a pas d’autres mots), par des agents de santé. Pourquoi ? On a dit de lui qu’il avait l’ebola. Why not ? Si on estime vraiment que c’est bon pour la santé publique. Le hic c’est que ses pauvres agents étaient suivis par un groupe de gens, très nombreux qui eux, en voulaient vraiment (cris, insultes) à ce prétendu malade. Je me pose cette question : Si l’homme en question est en effet atteint, la sagesse ne voudrait-elle pas qu’on s’éloigne de lui et que l’on laisse les agents assermentés faire leur travail ?

Ce monde est vraiment merveilleux !

 

Quatrième étape, le Maroc…

Au royaume chérifien, un jeu fait florès : la chasse au Nègre ! Ce n’est pas très compliqué à pratiquer. Il suffit d’être un régional de l’étape (les Nègres locaux sont exclus de ce jeu, sinon, ce n’est pas très marrant). Il faut avoir un bon couteau, au moins un, sur soi. Il faut se rendre dans un lieu assez fréquenté : boulangerie, marché ou boucherie (hum ! je sens déjà l’odeur du sang des Nègres, ce sang si noir comme leur propre âme, pour essayer de paraphraser un grand auteur occidental dont je ne pourrai sans doute jamais égaler le talent). Dès qu’on voit un Nègre installé, debout ou assis, on s’approche de lui et lui exige qu’il cède sa place. S’il cède la place, le jeu est mort. Il faut revenir le lendemain ou recommencer avec un autre Nègre. Si par contre il refuse de céder, on fait mine de se disputer avec lui et on en profite pour sortir très courageusement son coutelas : un, deux, trois ou même cent coups de couteau. Il n’y a pas de limites et, de toutes les façons, ni les forces de l’ordre, ni les gens alentour ne viendront s’interposer : qui est prêt à se salir pour une personne dont l’âme est de toutes les façons déjà maudite ? Dès que le Nègre git, on se barre, très courageusement. On nettoie bien comme il faut son couteau et on attend une autre occasion pour en poignarder un autre.

Trop de Nègres sur cette terre, ces infâmes créatures qui depuis la nuit des temps refusent de disparaître de la surface de la terre, malgré tout le bien qu’on ne cesse de leur faire !

Allez, cette petite vidéo de trois minutes et des poussières vous parlera sans doute mieux :

 

Obambe GAKOSSO, September 2014©

2 réponses à “Du côté de chez moi: Congo, Sénégal, Ebola, chasse aux Nègres (Maroc)”

  1. Kinzy dit :

    Triste constat !

  2. Gaël Bénédict dit :

    .
    Le plus triste dans tout ça c’est qu’aucun gouvernement des pays dont les ressortissants se font ainsi égorgés comme des moutons de l’aïd el fitr ne lève le petit doigt même pour feindre de s’offusquer du traitement inhumain réservé à nos pauvres cheveux crépus!

    Dans un article précédant que tu avais consacré au massacres des migrants au Maroc, tu as eu cette phrase que je cite de mémoire, et donc imparfaitement : ce qui préoccupe nos gouvernements c’est leurs ventres ou leurs bas-ventres.
    Ca se vérifie tous les jours.

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