Epurebere, adi ibo ya ndziya yo: le blog d'Obambé Mboundze Ngakosso

Kemet (l'Afrique), les Kamit (les Africains), leurs relations avec le reste du monde, les essais qui me frappent, etc., voilà les sujets de cet espace

29 août 2014

La phrase du jour: je ris!

Classé dans : Politique — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 17 h 36 min

Ce n’était pas le sujet que j’avais prévu aujourd’hui, mais sur le coup, je me suis dit que ça valait le coup de faire un billet là-dessus. En effet, le fait est trop rare pour ne pas être souligné et je dis à l’auteur de la phrase du jour, peut-être même la phrase de l’année, chapeau Bakwa !

EIIL

Winston Churchill fut Premier ministre britannique, par deux fois (du 10 mai 1940 au 26 juillet 1945 puis du 26 octobre 1951 au 06 avril 1955). De cet homme qui aura marqué la vie politique britannique, on oublie souvent de dire qu’il fut aussi un homme de lettres. Une phrase, venant de lui, a surtout été retenue par la postérité et est même reprise par ceux qui ignorent jusqu’à son existence : I have nothing to offer but blood, toil, tears and sweat. Ce qui est souvent traduit (improprement) par Je n’ai rien d’autre à vous offrir que du sang, de la sueur et des larmes. Ces paroles de vérité, beaucoup d’hommes politiques, pardon, de politiciens, ont horreur de les sortir, surtout quand ils sont aux affaires ou en position de l’être. Ils ont souvent un catalogue de mensonges et de promesses aussi réalistes que la présence d’un dinosaure à Impfondo (département de la Likouala, Nord du Congo rive droite). Et c’est là, la différence entre un Homme politique et un politicien. Ce dernier n’a que faire du bien-être du peuple. Ce que ce dernier pense, veut, désire, il peut en avoir conscience mais dès qu’il est en place, il n’en fait qu’à sa tête et advienne que pourra. Pourtant, lors de l’élection suivante, il sera capable d’endormir une partie de ce même peuple pour lui offrir soit du réchauffé de ses fallacieuses promesses ou encore il créera un chapelet de nouvelles autres, plus savoureuses que les précédentes. Le premier, l’Homme politique, il n’est pas de cette trempe. Après une analyse minutieuse de la situation, il dit les choses telles qu’elles sont au peuple, charge à lui, s’il a compris les choses, de lui accorder sa confiance dans l’isoloir.

Dans la trempe du politicien, je classe François Hollande, alias Normal premier, élu président des Français en mai 2012 sur un programme en 60 propositions. Depuis qu’il est là, sur le plan social et économique, entre autres, il fait tout, sauf ce qu’il avait promis, au point de réussir à mécontenter même des membres – et pas des moindres – de son propre parti ; au point de susciter une fronde au sein de ce même parti, parmi les députés (41) qui ne reconnaissent plus du tout celui qui fut leur candidat à la présidentielle et en qui ils avaient accordé leur confiance.

Dans la classe prestigieuse des Hommes politiques, j’appelle Rafael Correa, président de l’Equateur, dont j’ai déjà eu l’occasion de parer sur cet espace. Avant sa première élection, il avait dit des vérités auxquelles son peuple n’était pas habitué. Non seulement il sera élu sur ce programme clair, net et précis, mais de plus, il l’appliquera et sera même réélu.

Aujourd’hui, je ne classerai pas Barack Hussein Obama, président des USA dans la catégorie des Hommes politiques, loin de là, mais il a tenu des propos qui m’ont ravi. En effet, tout le monde sait que le Moyen-Orient est à feu et à sang à cause de l’Occident politique qui n’a cessé d’y créer des foyers de tension, des rébellions, des guerres etc. En temps normal, ce sont des choses qui ne les dérangent pas, bien au contraire, puisque ce sont eux qui les suscitent, cela les arrange au plus haut point : pendant que les Arabes et apparentés (je ne suis pas gentil, je sais) se battent, s’étripent, les autres leur pompent leur pétrole brut et leur gaz naturel. Cependant, comme dans tout système, il arrive que la créature finisse par échapper à son créateur : Frankenstein peut en témoigner… C’est, apparemment ce qui est arrivé depuis la création en Iraq de l’État islamique en Iraq et au Levant, sous la forme d’un califat. Si vous ne savez pas ce que c’est qu’un califat, je vous invite à emprunter un coran dans la bibliothèque de votre ville ou à vous en offrir un : vous en apprendrez sans doute plus qu’en lisant mes explications. Il semble que les USA et leurs alliés – je peux me tromper, évidemment – n’aient pas du tout prévu ce scénario, d’autant que nos amis du califat prennent à tour de bras (sous des gandouras) des puits de pétrole et, ô ! horreur et damnation, menacent de marcher sur les lieux saints de la religion musulmane (la Mecque et Médine). Je ne vous dis pas la frayeur qui a gagné les USA, ses alliés en Occident et dans le Golfe arabo-persique. Ce n’est un secret pour personne que pour ces membres du califat, l’islam, tel que pratiqué par tous les autres musulmans n’est pas le vrai islam.

Je ne sais pas, mais j’ai comme l’impression que c’est ce cocktail explosif qui a poussé Obama à dire, devant son peuple, qu’à ce jour, ils n’ont pas de solution arrêtée pour gérer ce problème. Une telle franchise – apparente – n’est-elle pas à saluer ?

Africains qui comptez sur eux pour chasser vos soi-disant dictateurs, vous savez ce qui vous reste à ne pas (plus) faire…

 

Obambe GAKOSSO, August 2014©

Laisser un commentaire

 

Posedepierre |
Sylvie Marcotte - Mon CV |
Blogtech |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Liumx91
| Ecrirelemonde
| Plaisirsdelavie