Guerres ethniques européennes: pauvres Nègres!
On continue en mode débarquement et célébrations des libérations et autres machin-truc-bidule.
Je suis tombé sur ce bout de texte qui, au lieu de me faire bondir au plafond, m’a juste fait sourire.
J’ai souri car combien d’Africains savent vraiment ce qu’est l’État français ?
Combien d’Africains savent que les pensions de nos devanciers, qui avaient combattu, contraints et forcés pour l’armée française, dans une guerre qui ne les concernait ni de près ni de loin, ont vu leurs pensions cristalliser depuis lors ?
Bon, allez, trêve de sourires de mon côté, lisez vous aussi…
TIRAILLEURS SÉNÉGALAIS ET L’AMNÉSIE ORGANISÉE EN FRANCE
Dans son combat pour rendre justice aux Tirailleurs Sénégalais oubliés par la France, le Colonel à la retraite Maurice Rives, et engagé volontaire en 1944, témoigne:
« On me prenait pour un illuminé. Une fois, une conseillère de François Mitterrand qui avait fait l’ENA, m’a demandé si j’étais sûr que des Africains avaient combattu pour la France. Je lui ai répondu: « Ah oui madame, j’en suis sûr, j’étais avec eux » » (lors d’une interview réalisée par François-Damien Bourgery le 16 octobre 2013 pour RFI)
Le Colonel Maurice Rives est l’auteur de « Héros méconnus 1914-1918 1939-1945: Mémorial des combattants d’Afrique Noire et de Madagascar »*
Bonne semaine malgré tout et n’oubliez pas que chaque jour est une vie !
Obambe GAKOSSO, June 2014©
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*: Les propos du colonel Maurice Rives ont été obtenus par Charles Onana pour le film « La France et ses libérateurs, les Africains face au nazisme ». L’image est celle d’un soldat afro-américain de la « 12th Armored Division (Seventh U.S. Army) » capturant un groupe de soldats nazis dans une forêt allemande en avril 1945.
Merci à la page Uhem Mesut, sur FaceBook
Je crois que la France creuse sa propre tombe dans le cœur des Africains et de la diaspora africaine : la haine des dirigeants français.
J’ignore le contenu de l’enseignement de l’histoire de la deuxième guerre dans les pays d’Afrique noire. Mais je suppose que si l’on continue à donner les noms des Français à nos rues, c’est que l’on continue à enseigner la seconde guerre mondiale selon le point de vue de Paris ! Triste tout cela.