Traitement du diabète: mention bien au Pr. Mulenga Mbombo
Non seulement le titre de mon recueil de nouvelles (Les malades précieux, juillet 2013) en a intrigué plus d’un mais la lecture de cette nouvelle où il est question d’un éminent professeur de médecine qui accompagne de grosses légumes africaines, malades, en Occident, se faisant une belle enveloppe au passage a provoqué des grincements de dents.
Inutile de dire que ce genre de textes passe mal et même très mal, souvent, du côté de nos décideurs et même de certains de nos médecins. Comment en vouloir à ces derniers quand on voit la durée d’études des praticiens et les revenus qu’ils ont (honnêtement) à la fin du mois, sans compter le nombre d’heures travaillées/semaine (pour ceux qui bossent beaucoup, évidemment) ?
On sait tous que sis nous avions assez de structures sanitaires en Afrique, si on avait assez de personnel médical, si la recherche en ce domaine était soutenue comme il se doit et bien accompagnée par les pouvoirs publics, on ne subirait pas ces humiliations de voir nos dirigeants prendre l’avion chaque jour pour quitter Kama et se faire soigner en Occident, pendant que dans le même temps, les nôtres, Damnés de la Terre, crèvent la gueule ouverte, à Kama, parfois pour un comprimé qui leur aura manqué.
Pourtant, nous avons tout, mais vraiment tout sur notre continent pour nous en sortir, même sur ce plan et je dirais même surtout sur ce plan ! Ne fabrique-t-on pas les médicaments à base de plantes ? Notre continent serait-il subitement devenu désertique au point d’importer des quintaux et des tonnes de produits pharmaceutiques de l’Occident, de l’Asie et du continent américain ?
Sur les réseaux sociaux* je viens de « faire la connaissance » du professeur Mulenga Mbombo de la faculté des sciences de l’UNIKIN (Université de Kinshasa). Á l’occasion de l’Expo SU 2011, il a été présenté au public un produit appelé Mathesia, destiné à guérir des plaies, dont celles provoquées par le diabète.
Enfant, j’avais en tête que si on mangeait trop de sucre, on finirait par souffrir du diabète. Le temps m’a montré que la chose est bien plus grave que ça et non seulement sans même abuser du sucre, on peut en souffrir, mais de plus il y a plusieurs types de diabète et les plaies apparaissant des suites de cette maladie semblent s’installer pour toujours chez le patient. Que fait-on dans nos contrées pour cela ? On dépense des centaines de millions voire des milliards pour enrichir les labos pharmaceutiques des autres, et en parallèle on ne met que quelques makuta** dans nos laboratoires et nos chercheurs sont obligés de se multiplier et de se démultiplier pour chercher et trouver malgré tout.
Je dis chapeau à l’UNIKIN !
Je dis chapeau Bakwa au professeur Mulenga Mbombo !
On peut s’en sortir, si on le souhaite, évidemment !
Des liens pour en savoir plus : http://www.lephareonline.net/le-professeur-mulenga-mathesia-guerit-des-plaies-incurables/
http://fr.allafrica.com/stories/201105040383.html
Obambe GAKOSSO, April 2014©
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* : Le mur de Nzwamba Simanga, que je ne vous présente plus, pour être précis
** : Le likuta fut la sous-unité monétaire au temps du président Mobutu. Makuta est son pluriel.
Bonsoir ! Comment faire pour avoir ce produit :MATHESIA. Merci !