La Ligue Panafricaine – UMOJA chez 3A Télé Sud

Nous avons eu les honneurs de la chaîne de télévision 3A Télé Sud ce midi, dans leurs studios du septième arrondissement parisien.

« Nous », c’est la Ligue Panafricaine – UMOJA (LP-UMOJA).

En effet, dans le cadre de la promotion de notre événement qui aura lieu ce dimanche 29 décembre 2013 à Paris (voir affiche, plus bas),Shemsou-Hor Seck, membre de la LP-UMOJA s’est retrouvé sur le plateau de ladite chaîne de télévision.

Au menu donc, Cheikh Anta Diop et notre événement, la célébration de ses 90 ans d’âge et l’angle que nous avons choisi : son combat politique.

Pendant que Shemsou-Hor Seck était sur le plateau, j’étais dans une salle annexe, où l’on maquille les gens qui doivent passer sur le plateau et, alors que je m’attendais à suivre l’écran en face de moi, où j’allais l’entendre (ainsi que l’intervieweur), voilà que Gabriel Mbarga, un de nos hôtes, journaliste à 3A Télé Sud et animateur de l’émission L’invité de l’histoire, émission que j’ai l’habitude de suivre et dont j’apprécie le concept, apparaît dans ladite pièce.

Je le reconnais assez aisément, car son visage est le même que sur nos écrans d’ordinateur, en tout cas les miens. Sa carrure est imposante et nous passons rapidement aux présentations.

Rapidement, une idée germe dans son esprit : il nous propose de nous inviter ce lundi après-midi dans son émission, l’invité de l’histoire, pour parler de Cheikh Anta Diop.

C’est avec joie que j’accepte et je sais de toutes les façons que Shemsou-Hor Seck sera preneur.

Guy Mbarga a déjà terminé, il s’apprête à s’en aller mais voilà qu’en parlant de l’émission à venir, que nous commençons à préparer sur le champ (c’est quand même de Diop qu’il s’agit, s’il vous plaît !!!), nous en arrivons à parler de Panafricanisme, de notre histoire, de notre sociologie, des noms etc. Participent également à notre discussion Makaila Nguebla (journaliste tchadien récemment expulsé du Sénégal par le régime de Macky Sall), Maki Houmed (membre de la coalition de l’opposition djiboutienne).

Ce fut passionnant, le genre de moments que l’on n’a pas envie de voir prendre fin. J’ai encore en mémoire ce moment où M. Nguebla a écarquillé des yeux quand je lui ai parlé des liens entre les Ngala et les Zaghawa. Quand j’ai précisé que par « Ngala », il fallait entendre, un peuple qui avait quitté l’Égypte du temps des pharaons et qui avaient irrigué quasiment tout le continent, donnant naissance à nombre de ce que certains appellent encore tribus, que ce soit dans l’Ouest, au Centre, à l’Est et au Sud du continent.

Bref ! nous y retournerons ce lundi et en attendant, nous vous donnons rendez-vous ce dimanche 29 décembre 2013 à Paris, pour évoquer l’Wsir Diop.

 

Obambe GAKOSSO, December 2013©