Epurebere, adi ibo ya ndziya yo: le blog d'Obambé Mboundze Ngakosso

Kemet (l'Afrique), les Kamit (les Africains), leurs relations avec le reste du monde, les essais qui me frappent, etc., voilà les sujets de cet espace

12 décembre 2013

Décès de Tabu Ley: les obsèques

Classé dans : Décès — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 9 h 19 min

C‘était lundi à Kinshasa.

Kin-la-belle, comme nous aimons si bien le dire.

Combien aurais-je donné pour y être?Proscession

Je ne sais pas, je ne saurais jamais le quantifier.

Foule1

L‘artiste est parti. Certains diront qu’il joue désormais avec les anges. Moi, je dis que le moment est venu pour lui de voir son cœur mis en balance avec une plume d’oie.

Tabu Ley, obsèques, cercueil1

Retrouvera-t-il ses maîtres, ses anciens, ses pères? S’il pouvait croiser Adou Elenga, Wendo Kolosoy (1925-2008), le Grand Kallé (1930-1983), Luambo Makiadi (1938-1989), le Docteur Nico (1939-1985), Ndombe Opetume (1944-2012), etc., qu’il leur passe mon salut, notre salut, si vous voulez bien vous joindre à moi, chères lectrices et chers lecteurs.

Tabu Ley, matanga, osbèques

Avec cette mort, on a une vraie coupure, une césure violente car des musiciens de cette trempe, d’un tel niveau de talent, nous n’en avons quasiment plus et le passage de flambeau, visiblement, n’a pas eu lieu.

Ya sika

J‘ai déjà dit ici que l’homme avait beaucoup, trop même souffert, depuis son AVC. Cette mort devrait être considéré comme une délivrance, pour nous qui sommes inconsolables suite à son départ.

Tabu Ley, matanga

Je me suis réjoui de voir la foule. Une foule immense, venu saluer ce maître. Oh! il n’y avait pas que des Vieux, comme diraient certains autour de moi, moi qui n’aime que la musique des Vieux. 

Tabu Ley, obsèques, cercueil1

Il y avait des enfants, des jeunes, des à peine sortis de l’adolescence. C’est dire à quel point Tabu Ley a pu transcender des générations entières.

La petite

RIP, Seigneur Ley mais surtout merci pour tout le bonheur apporté. Merci pour toutes ces joies. Du Camp du 15 août 1963 à Ouenze dans la rue Franceville (sic!), tes mélodies ne m’ont jamais, jamais, mais jamais quitté.

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Obambe GAKOSSO, December 2013©

 

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