Sabala détente avec Khadja Nin in « Sambolera »

Je vous emmène aujourd’hui dans un pays qui ces dernières années a plus fait l’actualité sur le plan politique avec des nouvelles plus ou moins bonnes, bien trop souvent mauvaises , hélas!Ce pays, c’est le Burundi. Et il n’est pas possible de parler de la musique de ce pays sans évoquer sa plus grande et sa plus célèbre représentante, Khadja Nin. Née en 1959, dans ce petit pays (par la taille), entre deux autres pays « géants » (le Congo-Kinshasa et la Tanzanie), au sein d’une fratrie de huit ans. Elle rêve de devenir artiste-musicienne en apprenant cet art noble. Elle rêve d’être une autre Miriam Makeba, déjà mondialement célèbre.

Elle va au Zaïre (le Congo-Kisnhasa a alors changé de nom) pour suivre ses études secondaires. Rencontre son mari, rentre au pays, fonde sa famille et se dit que la musique, c’est terminé pour elle.

En 1980, elle va en Belgique avec son époux et leur enfant. La Grande Faucheuse passe par là et fait des ravages autour d’elle, emportant notamment. Elle ne connaît personne et est obligée de faire des petits boulots pour s’en sortir.

Ne nous dit-on pas qu’il y a un temps pour chaque chose et qu’il y a des rencontres qui sont déterminantes dans notre existence? C’est ainsi qu’en 1985, elle rencontre le musicien Niocolas Fiszman qui tombe sous le charme artistique de cette Africaine. Ils se mettent alors à bosser très dur afin de sortir un album. Mais ce milieu n’est pas aussi aisé que cela pour percer et c’est seulement en 1991 qu’ils vont convaincre la maison BMG avec qui ils signent et le premier album est intitulé simplement Khadja Nin. L’album sort en 1992. Le titre que je vous offre aujourd’hui est issu d’un album sorti en 1994, le troisième de cette chanteuse qui a une voix tout simplement magnifique.

Bon week-end à vous et surtout, n’oubliez pas que chaque jour est une vie! 

Obambe GAKOSSO, November 2013©