Epurebere, adi ibo ya ndziya yo: le blog d'Obambé Mboundze Ngakosso

Kemet (l'Afrique), les Kamit (les Africains), leurs relations avec le reste du monde, les essais qui me frappent, etc., voilà les sujets de cet espace

26 novembre 2013

Respect, Monsieur Kossikouma Agbégnénou!

Classé dans : Santé - Médecine et autres sciences — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 0 h 02 min

Pour commencer ce billet, j’ai une pensée très forte, émue pour l’Wsir Cheikh Anta Diop. Le travail de ce pharaon, trop tôt, mais vraiment trop tôt disparu, est plus que jamais d’actualité, en ces périodes où nos dirigeants, au lieu d’investir durablement dans la formation, à tous les niveaux et dans tous les domaines possibles, se content de l’apeu-prisme. On le voit trop au quotidien et c’en est autant risible que triste. Kossi

 

« Il n’y a qu’un seul salut, c’est la connaissance directe et aucune paresse ne pourra nous dispenser de cet effort (…) A formation égale, la vérité triomphe. Formez-vous, armez-vous de sciences jusqu’aux dents (…) et arrachez votre patrimoine culturel. Ou alors traînez-moi dans la boue, si quand vous arrivez à cette connaissance directe vous découvrez que mes arguments sont inconsistants, c’est cela, mais il n’y a pas d’autre voie. (…) Tant que nous ne maîtriserons pas les données scientifiques relatives à notre patrimoine historique, culturel et économique, nous demeurerons des marionnettes insouciantes et inconscientes. »

Avec tout l’argent dépensé à payer des dettes qui ne sont pas les nôtres, avec tout l’argent investi dans des projets ruineux et coûteux, avec les achats de véhicules d eluxe et de matériels qui ne servent à rien, on aurait pu depuis fort longtemps avoir de grands pôles de recherches à l’Ouest, au Centre, à l’Est et au Sud de notre continent. Je prône sans cesse la création de ces centres de recherche et j’aurai l’occasion d’y revenir.

Autres modes de gaspillage d’argent: tous les sommets, congrès, colloques, séminaires, symposiums etc. ces rencontres dites au sommet, auxquels nos excellences vont prendre part, non seulement sans y dire quoi que ce soit de percutant (bien trop souvent), quand on leur donne la parole. Le pire c’est que, bien souvent, cela n’est jamais suivi d’effets. tenez, j’ai lu dans Le Canard enchaîné du mercredi 20 novembre dernier qu’au Brésil, la présidente de la République, la socialiste Dilma Rousseff a fini par céder à un certain lobby en s’asseyant sur des résolutions internationales (que le Brésil a signées et ratifiées) sur les surfaces à raser chaque année. On ferait donc sur le continent de sacrées économies en n’y allant plus ou en sélectionnant rigoureusement ces rencontres internationales (bien entendu en y envoyant aussi le moins de monde possible). Investissons ensuite le reste dans la recherche. Les Google, FaceBook, Yahoo eetc. que nous utilisons au quotidien sont les fruits non seulement d’importants travaux de recherche, mais aussi d’importants investissements financiers.

Allez, ceci m’amène à parler de ce grand homme, un Africain d’origine togolaise, dont je suis sûr, l’aura et l’audience va sans doute aller croissant dans les jours et les mois à venir, suite à deux actes mémorables qu’il vient de poser. D’une part, ce chercheur a mis au point un système de communication sans fil appelée PWCS et qui, selon l’article que je vous soumets à lire, est à coup sûr, une nouvelle révolution dans le domaine des TIC (Technologies de l’information et de la communication). D’autre part, malgré des offres reçues de la part d’industriels américains, il a posé ses conditions qu’ils ont refusées et ils ont pris la porte, sans qu’il ne cède.

Kossikouma Agbénénou (c’est son nom) est un homme digne. Bien sûr que c’est facile de dire non quand on a de quoi manger, de quoi se vêtir, de quoi se soigner, le tout décemment (quoique, je n’en pas grand-chose le concernant), mais c’est surtout un pied de nez aussi bien aux nôtres qui croient que l’argent peut tout acheter et aussi aux tenants de l’impérialisme qui sont persuadés que l’Afrique est leur terrain de jeux favori et qu’ils peuvent sans cesse y jouer non seulement avec les règles de jeu fixées par eux-mêmes mais en plus, avec ce qu’ils auront pris dans nos cerveaux, comme hier, ils le prenaient dans nos muscles.

Pendant que certains officiels Africains tapent dans nos caisses pour aller enrichir les banques et les Trésors publics européens, lui, par son refus, a prouvé à la face du monde que son continent;, l’Afrique, passait, passe et passera sans doute d’abord et avant lui, avant ses intérêts. Chapeau Bakwa à lui! Bonne lecture de cet article passionnant!

 

Obambe GAKOSSO, November 2013©

 

 

 

 

 

 

 

 

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