5 ans après, un nouveau blog (littéraire)

En novembre 2008 je me lançais dans le bloging.

Je me créais enfin un espace à moi où je pouvais dire ce que je voulais sur les sujets de mes choix, sans encourir les foudres de la loi ou de quelque censeur que ce soit. En effet, j’écrivais souvent des courriels à un magazine et j’étais souvent mal à l’aise envoyant ces mots amputés.

La conclusion était la même et elle ne variera jamais, je crois : il faut avoir soi-même ses outils, ses matériaux, ses supports pour s’exprimer. C’est ainsi que mon blog est né et je n’en suis pas du tout déçu. Je n’en ai jamais été et je doute que je le sois vraiment un jour.

Lengunga la pemba, iwuba la kiere était né. J’avais choisi ce nom, issu de ma langue maternelle, l’embosi. C’est un proverbe que j’aime et que j’adore même, je dirais. Il est profond. Très profond.

Du 21 novembre 2008 (tout premier article, Colonisés mentaux au 04 juillet 2012 (date du dernier article sur cet espace, Notre désaliénation : il y a du chemin…), j’ai donc publié 849 articles, avec en général (sauf cas exceptionnels, un article/jour). Il y a tant de sujets que cela me fait mal de laisser un jour sans billet…

Au 04 juillet donc, faute d’espace, j’ai arrêté de publier sur ce blog pour en ouvrir un autre, sur la même plateforme. Nouveau blog, nouveau nom. J’ai donc choisi Epurebere, a di ibo ya ndiya. D’un proverbe, je suis passé à un autre. Très significatif aussi.

N’hésitez pas à demander, si vous ne savez pas et, comme disent les jeunes, Lol ! J’en suis à 416 articles publiés, à ce jour et comme il y a encore de l’espace, je continue à en user et à en abuser.

Cependant, je n’ai jamais parlé d’œuvres de fiction sur mes deux blogs. Pour être précis, je n’ai jamais consacré de billets à des œuvres de fiction : roman, pièce de théâtre, poèmes et nouvelles, jamais, jamais et pour la troisième fois, jamais. C’était un choix, ce qui a toujours surpris celles et ceux qui me connaissent. Cela est même apparu comme du dogmatisme.

Pourtant, il m’est arrivé de donner la parole à autrui pour exprimer leurs sentiments sur une œuvre. L’universitaire et passionné de lettres Martin Lemothieu, Letsaa La Kosso par exemple. J’ai aussi interviewé des romanciers et critiques littéraires (Liss Kihindou deux fois, ici et là, ainsi qu’Eugène Ebodé, ici et là).

Certes, il m’arrive dans certains articles de faire allusion

J’ai parlé de plusieurs essais et je continuerai d’en parler. J’ai peut-être le sentiment erroné de croire que les essais sont plus utiles à l’esprit que les œuvres de fiction, mais bon, je ne me referai pas demain la veille : c’est ainsi.

Pour mes 5 ans d ebloging donc, j’ai décidé de me créer un nouvel espace que je gérerai en parallèle avec obambengakosso.unblog.fr (celui-donc), mais qui sera consacré à mes lectures de toutes œuvres de fiction qui m’aura plu, qui m’aura marqué et dont je pense que cela vaudra la peine que je partage avec vous. Rassurez-vous ou plutôt je vous arrête de suite. Je ne suis pas critique littéraire et je ne le serai jamais. Non seulement je n’y comprends rien du tout à cette activité, mais de plus, je ne pense pas avoir assez de talent pour cela. le pire, ou le comble, pour moi, dans cet exercice de la critique littéraire (surtout dans les œuvres de fiction), c’es que je ne comprends pas pourquoi parler d’une œuvre qui ne nous a pas plu…

J’ai écouté tant de critiques négatives à la radio, j’ai vu tant de critiques massacrer des œuvres à la télé (la déesse télévision, s’il vous plaît), que je me dis que je ne le ferai jamais.

Je me contenterai donc, à compter de ce jeudi 14 novembre 2013, de parler des livres qui me plaisent.

Alors, si vous êtes prêts et prêtes à me suivre dans cette nouvelle aventure, allons-y à cette adresse, http://maladesprecieux.canalblog.com/, titre que j’ai choisi à mon premier recueil de nouvelles !

 

Obambe GAKOSSO, November 2013