Ce samedi, on ne danse pas: pensée émue pour les Ivoiriens de Lomé, visités par la gendarmerie
Comment remercier les réseaux sociaux ? Grâce à eux, les choses vont très vite. Il y a bientôt 20 ans, quand je m’initiais à l’Internet, je n’imaginais pas connaître, vivre et participer moi aussi à une telle évolution…
Que peut-on encore cacher de nos jours ? C’est ainsi que dans les heures qui ont suivi cet événement sans précédent (je pense) qui a eu lieu à Lomé, capitale du Togo, pays naguère appelé par certains, « La Suisse de l’Afrique », sur je ne sais quels critères. On sait où nous mènent ces comparaisons farfelues et dénuées de bon sens. Dans un monde où l’on devrait chercher à être nous-mêmes, le mimétisme ne devrait pas avoir sa place…
Le mimétisme. Je me demande si ce n’est pas ça justement qui a poussé les autorités de Lomé à se comporter de la sorte, envers les pauvres réfugiés ivoiriens qui ont trouvé un semblant de paix là-bas, suite aux violences perpétrées par l’ONU et la France dans leur pays.
D’habitude, les samedis, nous nous détendons avec un peu de musique. Aujourd’hui, le cœur n’y est pas car j’ai mal à mon Afrique.
Aujourd’hui, je ne me sens pas le cœur à « musiquer » et à danser car, comme l’a si bien dit notre ami Raphaël Adjobi, blogueur, L’Afrique mange ses enfants.
Je ne vais pas être long. Un lien* vers un article qui vous donne des détails sur la charge qu’a menée la gendarmerie togolaise dans ce camp de réfugiés. Et aussi une vidéo de 2’30″ qui vous donnera une meilleure idée de ce drame.
J’ai mal et honte. Je ne vous souhaite pas un bon week-end car le cœur n’y est pas. Vous entendez ces cris?
Chargement ...
Mon cher Obambé, comme tu as raison ! Quand on voit les images du camp de refugiés ivoiriens au Togo, on a l’impression de revoir la scène du saccage du camp de Nahibly dans l’ouest de la Côte d’Ivoire par les armées de Ouattara. Alors, une question nous vient à l’esprit : comment un tel comportement est-il possible en Afrique ? Comment est-il possible que l’on ne puisse même pas trouver refuge chez un frère quand on est en danger dans sa propre maison ?
Jamais, en Côte d’Ivoire, je n’ai vu dans la société ivorienne de ma région une personne qui a trouvé refuge sous un toit subir une bastonnade. JAMAIS !! Si encore ces refugiés ivoiriens menaçaient la paix ou les emplois des Togolais, je comprendrais cette attitude. Du moins celle-ci aurait une justification aux yeux de l’humanité. Mais attaquer des gens qui crient de faim, des gens qui crient que la nourriture qui leur est destinée ne leur parvient pas, cela est incompréhensible. Cela est simplement inhumain.
J’ai tout simplement honte, mon cher St-Ralph!
Honte que mon continent se comporte ainsi avec ses propres enfants!
Honte!
@+, O.G.