Journée des femmes: Hugo Chávez a beaucoup fait pour elles

S’informer c’est bien. Se documenter peut avoir son utilité. Mais diversifier ses sources d’information est une chose très bonne chose. Notre spectre s’en retrouve élargi et on n’est pas confinés dans les analyses des mêmes commentateurs. Surtout quand, en final de compte, ces derniers s’avèrent plus être des agents au service des intérêts qui nous dépassent. C’est le cas de la plupart des journalistes occidentaux. Qu’ils aient travaillé sur le Venezuela ou pas, qu’ils y aient mis les pieds un jour ou pas, cela revient au même : le président qui vient de décéder était un dictateur, un despote, un démagogue.

Dieu merci, je n’ai jamais entendu de la bouche de ces gens qu’Hugo Rafael Chávez Frías était un voleur comme certains de leurs amis françafricains, s’enrichissant, enrichissant femmes et enfants, sans parler du reste du clan.

Cet homme, on ne cesse de le voir, pour ceux qui le « découvrent » encore, a fait énormément sur le plan social et, en ce 08 mars 2013, impossible pour moi de ne pas l’évoquer, car « le monde » célèbre la journée des femmes. Je ne suis pas très journée, mais il m’arrive de coller à l’actualité.

Michel Collon est un journaliste et un blogueur belge. C’est l’un des rares dans cette Europe dite pluraliste en matière de pensée, qui sorte du lot et qui nous ait donné des infos sérieuses et crédibles sur le Venezuela depuis des années. En parcourant son blog, on a une preuve (encore une !!!) que les femmes n’ont pas été les laissées-pour-compte des politiques socio-économiques de Chávez. Ce dernier a crée entre autres des organisations communautaires. 70% des dirigeants de ces structures sont des femmes.

Parmi ces organisations, certaines avaient pour but de devenir autosuffisantes et d’autres pour aider les mères à élever leurs enfants. Et quand on voit comment les femmes ont été aux côtés des hommes pour pleurer cet homme, on peut raisonnablement se dire qu’il a du abattre un travail monumental pour elles.

Les autres dirigeants ne s’en étaient guère préoccupés, des femmes. Lui, il a travaillé avec elles, pour elles car il savait que le progrès social sans elles est un leurre, une vraie utopie.

Extrait d’un article:

Nous avons réalisé quelques entretiens de femmes ayant bénéficié de programmes comme‘Madres del Barrio’, Mamans du Quartier (qui vient en aide à des communautés de femmes pour créer des organisations de production autosuffisantes), ou ‘Hijos de Venezuela’, Enfants de Venezuela (aide aux femmes pour élever et éduquer leurs enfants). Premières surprises ! (…)  Ces femmes, qui, il y a peu de temps encore, étaient prisonnières de la pauvreté et de l’analphabétisme s’exprimèrent de manière exceptionnelle. Toutes exposèrent leur situation de manière claire, posée, instruite, avec une capacité de synthèse et en même temps avec fermeté et sérénité quant à leurs convictions et principes. (…)  Guillermina, Yolanda, Melitza, Andrea et Diana exprimaient non seulement leurs expériences mais aussi des remerciements sincères qui sortaient spontanément de leur cœur pour celui qu’elles considèrent comme leur ‘leader, commandant et président’. On pourrait se demander comment ces femmes qui sont nées dans une pauvreté extrême parvenaient à s’exprimer avec autant de clarté, voire même de sagesse ?

En fait, elles sont passées par différents programmes d’éducation de la Révolution Bolivarienne. Quelque chose de tout à fait nouveau dans un pays où l’éducation en général et l’éducation universitaire en particulier étaient jusque-là réservées à une élite privilégiée. Entendez : ceux qui pouvaient payer.

De plus, ces femmes peuvent à présent compter sur leur propre ministère – le ministère de la Femme – qui leur apporte service, assistance et les aide à s’organiser. (…)   Tous ces programmes sont gratuits ou à prix solidaires pour la population. Comme tous les programmes de santé, d’alimentation, de logement ou d’éducation. Tous ces programmes sociaux sont financés par les ressources économiques du pays : le pétrole qui avant cela générait des profits seulement pour une minorité privilégiée. (…)  Quant à leur mode d’expression, celui qui nous lit hors du Venezuela doit savoir que ces femmes ont pendant de nombreuses années été très attentives aux discours de Hugo Chavez, particulièrement à travers le programme intitulé ‘Allo Président’ qui constitue un évènement médiatique sans précédent. Un président qui, pendant des heures et des heures, communique avec son peuple pour l’informer de la vie de la nation, qui plus est de manière didactique, avec des références historiques, économiques, géographiques voire géopolitiques quand il y a lieu.

 Obambé GAKOSSO, March 2013©