Sabala détente avec le Grand Kallé in « Loboko na litama »
Le Grand Kalle n’est plus à présenter. J’ai déjà eu l’occasion de le présenter sur mon ancien blog. On peut considérer que sur la rive gauche du Congo, le fleuve roi, après l’ »ancêtre » Wendo Kolosoy (né en 1925), il est deuxième très grand de cette époque, lui qui est né en 1930.
Joseph Kabasele Tshamala dit le Grand Kalle ou encore Jeff Kalle était un géant de la musique congolaise (puis zaïroise). De la musique africaine tout court. Parmi ce qu’il a chanté, on parle plus de Parafifi, Indépendance tcha-tcha (chanson composée par Roger Izeidi) ou encore Miwela wela etc. Il y a une autre de ces chansons que j’entends très peu auprès des anciens, c’est celle que je vous mets en ligne aujourd’hui. Elle est intitulée Loboko na litama (traduction littérale : la main sur la joue). Pas besoin de faire une exégèse de ce titre, n’est-ce pas ? Bon week-end, et n’oubliez pas que chaque jour est une vie !
Obambé GAKOSSO, February 2013©
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Ndéko na ngai,
Ce morceau date de la fin des années 60.
Il a été enregistré à Paris avec un ensemble nommé African Team dans lequel évoluaient également Manu Dibango et d’autres musiciens étrangers comme Don Gonzalo etc….
Il faut savoir que l’ensemble African Jazz s’est déjà disloqué et un grand nombre de musiciens ont suivi Rochereau et le Dr Nico qui ont créé l’African Fiesta.
Cet ensemble se scindera à son tour en Afrisam (Rochereau) et African Fiesta Sukisa (Dr Nico) au grand bonheur des mélomanes…
Dans ce morceau « loboko na litama », comme dans beaucoup d’autres des deux volumes édités de l’African Team, on sent pas mal l’influence latino imprimée par des musiciens comme Don Gonzalo.
Enfin, il faut souligner que beaucoup de grands succès de Kallé datant du milieu des années 60 sont en réalité des compositions de Rochereau qui, à l’époque, ne chantait pas mais se contentait de composer pour le grand Kallé, son idole du moment.
Dans la série des 5 albums vidéo édités en l’honneur du 65ème anniversaire de tabu Ley, ce dernier raconte plein d’anecdotes inédites et amusantes de sa collaboration avec le grand Kallé.
Ndeko na ngaï !
Quand je dis que tu es une encyclopédie, tu ne me crois pas…
Tu me fais par moments penser à Clément Ossinondé autre disque dur de la musique congolaise des deux rives du fleuve roi.
Merci beaucoup car non seulement je ne connaissais pas l’histoire de cette chanson, mais en plus, le Grand Kallé, je suis incapable d’en parler comme je pourrais parler de ses jeunes successeurs que sont Luambo Makiadi et Tabu Ley (à qui on doit encore souhaiter un prompt rétablissement).
Kallé a une œuvre qui n’est pas assez mise en avant alors qu’avec tous les moyens modernes, ses albums devraient être réédités.
Dans la série des 5 albums vidéo édités en l’honneur du 65ème anniversaire de tabu Ley, ce dernier raconte plein d’anecdotes inédites et amusantes de sa collaboration avec le grand Kallé. J’ai vu ces vidéos en effet. On apprend plein de choses là-dedans.
Encore merci.
@+, O.G.
Il fallait lire « Afrisa » et non « Afrisam »(Ndombé Opétum) qui en réalité viendra par la suite de la scission avec l’Afrisa du seigneur Ley.
Ndeko na ngaï,
Je m’en suis douté… 8)
@ suivre, O.G.