Mon avis? Ah! le temps…

Parmi les problèmes auxquels je suis très souvent confronté depuis la création de mes blogs (http://obambegakosso.unblog.fr et http://obambengakosso.unblog.fr), on me sollicite pour donner mon avis sur des sujets qui n’ont pas été abords, ou très peu. Oui, je reconnais que je suis un touche-à-tout et que le nombre de sujets qui m’intéressent est impressionnant. Mais dans une journée, il n’y a que 24 heures et à la fin, l’on se rend très vite compte que l’on n’a pas fait de 10 à 99% de ce que l’on voulait faire. Rien d’étonnant vu que les scientifiques nous disent qu’à notre mort, nous n’avons pas utilisé de 10 à 12% de nos capacités. Pour ce dimanche, quelques sujets (pas beaucoup) pour contenter quelques lecteurs fidèles.

Bart de Wever

Anvers et la Flandre

Le leader indépendantiste flamand, Bart de Wever est en passe de devenir le nouveau bourgmestre (maire) d’Anvers, la plus grande et la plus riche ville de Flandre, région belge, et aussi la commune la plus peuplée du royaume de Belgique. De Wever n’a jamais caché qu’il souhaitait que sa région soit séparée du reste de la Belgique. Pour lui, comme pour certains Flamands, y en a marre que les Wallons bénéficient des richesses produites par les Flamands. L’ironie de l’histoire c’est qu’il y a quelques décennies, la Flandre était très pauvre et que les Flamands, très pauvres, étaient traités comme les Wallons le sont aujourd’hui. Mais l’ironie de l’histoire que je trouve la plus drôle c’est que ce pays qui a colonisé l’immense Congo, en bénéficiant très bien de la Conférence de Berlin qui a dépecé notre beau contient comme un gibier fraîchement abattu dans une réserve congolaise, est aujourd’hui en proie au séparatisme. L’histoire adore repasser les plats et les Belges ne devraient pas pleurer si jamais l’ami De Wever qui a tant promis réalisait sa promesse : rendre la Flandre libre de la tutelle bruxelloise.

 

 

Valérie T., du journalisme à l'humanitaire, en passant par des crises de jalousie

Le roi des Francs, Normal premier, a terminé son séjour africain et j’en connais qui continuent à nourrir quelque espoir de voir la Françafric mourir. Il est venu, il a vu et il est repartu, je serais tenté de dire. Rien de nouveau sous le soleil. Oui, certaines images ont donné le tournis : rencontre avec Joe Kabila à la résidence de l’ambassade de France et non pas dans un bâtiment congolais. Bon, il faut dire que pour les officiels congolais, ce voyage, on avait l’impression que c’était celui du messie. Nos dirigeants ont vraiment des problèmes d’aliénation. Non, à l’occasion de ce voyage, ce qui m’a le plus ému, c’est de voir Valérie Trierweiller, Mme dont il est difficile de savoir si elle est journaliste, reine des jalouses, accompagnatrice de son amant etc. visiter l’Est de la RDC, faire de l’humanitaire etc. Cette forme d’humanitaire me dérange énormément, surtout quand je vois le nombre de SDF, de clodos et de mendiants qui errent ça et là en Europe. Abdou Diuof, en tout cas, à 77 ans, était bien là et en pleine forme.

 

Charles Zacharie Bowao

Au Congo Rive droite, un certain Charles Zacharie Bowao, diplômé en philosophie et homme politique est sous les feux de la rampe. Je ne sais pas quelles sont ses compétences ni en quoi il excelle ou il a déjà excellé, mais il a le tort d’avoir été chargé du département de la Défense, le 04 mars 2012 dernier, lorsque les Congolais crurent assister à un remake des Guerres de 93, 94, 97, 98, 99, 2000. Il faut regarder les choses en face. Peu importent les millions qui seront déversés dans les poches des Congolais, le 04 mars 2012 est un scorpion que notre gouvernement ne peut avaler. Dans un pays où personne n’est jamais coupable de quoi que ce soit, surtout lorsqu’il est question de la gestion de la chose publique, les Congolais, sans passer par les media, veulent que des têtes tombent. Ils le disent dans les taxis, dans les 100-100, dans la rue etc. Les Congolais n’ont plus peur, contrairement à une idée bien répandue. Ils sont prêts à en découdre même s’ils n’ont pas d’armes de guerre à disposition. Et, le pouvoir en place, bien plus malin qu’on le pense souvent, a compris que des têtes doivent tomber. A tort ou à raison (je n’en sais strictement rien), le Bowao a la tête de l’emploi. La seule chose que je lui demanderai (s’il veut bien me lire), c’est de garder son calme car ce même système, lorsqu’il broyait d’autres Africains, ne semblait pas le déranger. Aujourd’hui c’est son tour. Sic transit gloria mundi… Il y a 5 ans environ, un frère, membre du PCT (Parti congolais du travail) me disait, Sassou a peur des gens comme Bowao. Après ses explications que je trouvais fort peu convaincantes, je lui répondis simplement, Ah! bon?

 

Obambé GAKOSSO, October 2012 ©