De Jesse Owens à Usain Bolt
BIEN que rentré aux USA en tant que héros national après les JO de Berlin (1936), Jesse Owens reste un Afro-Américain, donc privé de droits civiques dans un pays où, il faut le rappeler, les stigmates de l’esclavages sont encore vivaces avec toutes ces privations pour la population kamit.
LA Jamaïque est un jeune pays, indépendant depuis à peine 50 ans. Il dépend de la couronne britannique avec comme chef d’État la reine d’Angleterre. Un jour, peut-être que cette île sera libérée complètement de la tutelle britannique. En attendant, depuis quelques années, ce petit pays d’à peine 11.425 kilomètres carrés et pour moins de 2.900.000 habitants, dame le pion aux USA (je vous épargne les chiffres du gigantisme de cet empire, le plus puissant au monde) sur les courses de 100 m, 200 m, voire 400 m. Vive le roi Usain Bolt! Bonne semaine!
Obambé GAKOSSO, August 2012©
Le succès et l’importante représentativité des sportifs originaires de la Jamaïque dans les épreuves d’athlétisme ne résultent pas de la génération spontanée.
Il s’explique par un important développement et une pratique répandue de ce type de sport sur le plan scolaire.
C’est un peu la même chose pour Cuba.
Au fil des années, ces deux jeunes nations ont acquis un savoir faire dont tentent de s’en inspirer ou copier des pays développés comme les USA et la France qui y envoient leur émissaires et même certains de leurs athlètes en stages.
Chez les jamaïcains et les cubains, les compétitions sportives de haut niveau se préparent depuis l’école élémentaire.
Ndeko na ngaï,
Tu as tout résumé avec le mot « travail ». Voilà une donnée essentiele, sinon la donnée essentielle que l’on oublie trop souvent. J’ai suivi l’émission Le club de la presse sur la RTI et un des journalistes, très réaliste a tempéré les ardeurs d’un de ses collègues en lui disant qu’il ne fallait pas attendre de moisson de médailles pour ces JO compte tenu du travail de mauvaise qualité effectué avant la compétition. Ce que l’autre, d’un optimisme démesuré, a réfuté…
@+, O.G.
Ainsi donc tu as déménagé parce que tu as construit une nouvelle demeure. Heureusement que tu m’as signalé ta nouvelle adresse. Moi qui croyais que tu étais en vacances !
Je n’ai pas la joie de découvrir les exploits des athlètes parce que je n’ai pas de télé mais je suis d’accord que seul le travail paye dans ce domaine aussi. Les Blancs ont parfois cherché des constitutions particulières aux Noirs ou encore la géographie de leurs pays très favorables aux exploits pour justifier leurs propres carences en matière de travail.
Oui, mon cher St-Ralph, j’ai du déménager car il n’y avait plus assez d’espace de l’autre côté.
Je dis souvent à des Africains qui valident les thèses selon lesquelles nous, populations d’origine africaine, aurions des prédispositions naturelles à gagner les courses de fond, de demi-fond etc. que c’est une façon hélas! encore une fois de donner aux raisons aux Gobineau et autres ethnologues de l’époque coloniale. Seul le travail libère et amène vers la victoire. Des athlètes français ont compris cela, allant désormais s’entraîner avec les Kenyans, sur les hauts-plateaux. On le voit d’ailleurs avec le Français Mekhissi-Benabadd qui vient de remporter une deuxième médaille olympique en deux participations.
@+, O.G.
Les Africains sont doués pour la course, les Blancs pour supporter la neige, les Indiens pour se faire exterminer, les Chinois pour tout manger… Ah! ce monde et ses préjugés… Ils ont peut être raison car je pense que les femmes belles ne sont douées pour l’intelligence.
Alain