Françafric, comme prévu, le changement, ce n’est pas maintenant
DES semaines durant, j’ai lu ça et là qu’Alassane Dramane Ouattara était malheureux depuis le départ de son ami Nicolas Sarkozy du palais de l’Elysée. J’ai souri et même ri.
J’ai lu des frères du continent se réjouir de la victoire de François Hollande car, selon eux, Ouattara et d’autres pions du continent allaient avoir du mal à avancer sur les échiquiers et dans les awalé (les Congolais disent ngola). Si Hollande est un homme plus respectueux et respectable que Sarkozy, je n’ai jamais cru un seul instant qu’il dévie de la ligne tracée par ses devanciers depuis des lustres : les intérêts de la nation française priment, devront primer quoi qu’il en coûte en sang africain.
AUSSI, la réception à l’Elysée dudit Ouattara n’est ni une victoire pour lui et ses supporters (j’en connais dans mon propre entourage), ni une défaite pour ceux d’en face. Ce n’est qu’une suite logique. Demain, que le locataire de l’Elysée s’appelle Valérie Trierweiler, Ségolène Royal, Martine Aubry, Valérie Pécresse, Rachida Dati, Rama Yade, cela ne changera pas grand-chose. Changeons notre continent en faisant le travail nécessaire. N’attendons rien des autres.
BILLET court ? Oui, je l’ai voulu court juste pour rappeler ces faits. Si vous avez encore faim, je vous invite à vous (re)plonger dans ce billet où j’anticipais la chose. Nous étions le 21 février 2012…
Obambé GAKOSSO, July 2012©