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20 juillet 2012

Dans le cadre de notre désaliénation, la parole est à Kum’a Ndumbe III

Classé dans : Société — Obambé Mboundze GAKOSSO @ 16 h 51 min

 

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Kum'a Ndumbe III

EN Afrique centrale, le Cameroun, malgré la durée du pouvoir RDPC (Rassemblement démocratique du peuple camerounais), au pouvoir depuis trente ans, ce pays regorge d’une élite universitaire qui, régulièrement, nous produit des œuvres de qualité que nous devrions lire, relire et disséquer comme il se doit. DANS ses œuvres, il y a de la matière pour parler économie africaine, politique africaine, sociétés africaines etc. La vidéo que je vous mets en ligne revient encore une fois sur la question de l’aliénation culturelle, mentale. Sur les cinq continents, impossible de trouver un peuple qui a subi pire génocide culturel que le nôtre. Le Noir, qu’il soit en Afrique, aux Amériques, en Asie, en Océanie, est devenu au fil des siècles, le produit plus ou moins fini, très élaboré, de l’Occident. Il y a encore ça et là quelques uns qui ont résisté ou simplement échappé à ce moule global qui voudrait faire de nous des clones, à l’échelle mondiale.

LE prince kamerunais Kum’a Ndumbe III*, fait partie de ces gens qui, lorsqu’on leur tend le micro, ne viennent pas nous ressasser les vieilles lunes au sujet de l’amitié entre les peuples, de la coopération etc. Écoutez-le attentivement, vous ne serez pas déçus ! Alors là, pas du tout !!!

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Obambé GAKOSSO, July 2012©

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*: Son site Internet, pour le mieux le connaître: http://www.africavenir.org/fr/qui-nous-sommes/prince-kuma-ndumbe-iii.html

 

6 réponses à “Dans le cadre de notre désaliénation, la parole est à Kum’a Ndumbe III”

  1. Idem dit :

    Ce grand monsieur a mille fois raison.
    Entre identité propre et savoir africain (depuis 150000 ans),il faut à présent choisir son camp, celui d’asseoir le savoir africain et sa souveraineté par l’unification de tous les pays du continent afin de ne plus se laisser agresser par l’extérieur.
    Son message est non seulement dynamique, mais aussi très riche d’enseignement.
    J’ai fortement apprécié.

  2. Galebahi dit :

    Merci pour la vidéo O.G.

    Je suis père d’une petite fille depuis 4 mois. Je lui ai donné un prénom typiquement africain. Elle n’a pas de prénom occidental. Tu n’imagines pas le tollé que cela a créé dans ma propre famille. « Mais elle n’a pas de prénom français? Tu exagères… » Mes amis écarquillent les yeux quand je leur dit le prénom. Quelle aliénation!!!!!

  3. Obambé GAKOSSO dit :

    @ Idem,

    Bien content que tu aies apprécié et, à te lire, tu as bu ses paroles et assimilé ses propos. Bravo à toi!!!

    @ Galebahi,

    Tous mes voeux et bonne arrivée à la petite… (Tu peux me donner le prénom en privé, avec plaisir).

    Pour paraphraser un président normal, je dirais, La désaliénation, ce n’est pas maintenant!

    @+, O.G.

  4. Letsaa La Kosso dit :

    Bambi,
    Va falloir que je m’habitue à ton nouveau blog.

  5. Obambé GAKOSSO dit :

    LLK,

    Je ne te le fais pas dire. Moi aussi j’ai du mal, mais comme il n’y avait plus d’espace de l’autre côté…

    @+, O.G.

  6. Molekinzela dit :

    Intéressante réflexion sur le plan des idées mais il faut passer aux « travaux pratiques ».
    Comment articuler cette réflexion sur le plan des apprentissages par exemple?
    je propose que les tenants de cette théorie s’exercent d’abord à mettre au point par exemple des manuels de mathématiques, de physique ou de chimie de classe terminale en Douala, lingala ou Ki-kongo.
    Très peu seraient enclins à se coltiner cette tâche, qui, on peut aisément le deviner, ne serait pas facile.
    On ne peut songer à passer à la mise en application de ses idées si on n’a pas réussi dans un premier temps à formuler de façon accessible dans nos langues nationales, à nos enfants, la trigonométrie, l’algèbre, la géométrie dans l’espace etc… Si on n’a pas d’abord réussi à traduire du Descartes, du Pascal ou du Kant dans nos langues; si on ne prend pas l’initiative d’écrire des romans dans nos langues, il est inutile de brasser de grandes idées…
    Force est de constater que très peu s’y essayent… Beaucoup restent dans les généralités…
    Raphael Confiant, l’écrivain antillais se revendiquant du courant de la « créolité » s’y a essayé en traduisant du Descartes en créole. Il a également écrit ses premiers romans en créole et d’après ses propres dires, n’a pas réussi à vendre plus d’une centaine d’exemplaires…
    Pourquoi nos écrivains n’écrivent-t-ils pas en langues nationales?
    Loin de moi, l’idée de faire l’apologie de la langue du colonisateur. je veux simplement dire que l’articulation sur un plan pratique de telles idées, sans de sérieuses études de « faisabilité » ou une expérimentation rigoureuse sur le terrain pourrait entraîner bien des désillusions…
    La première que j’entrevoie, s’il n’est envisagé une réflexion et une expérimentation rigoureuses, c’est : l’effet « tour de Babel » qui pourrait conduire paradoxalement à une guetthoïsation des connaissances ou constituerait un facteur de ségrégation dans l’accès aux connaissances.
    On connait trop bien les effets de « l’Ecole du peuple », initiée dans les années 70 au Congo, par des acteurs politiques dont certains se sont empressés d’envoyer leurs propres enfants étudier à l’étranger.
    En France, nous connaissons trop bien les effets du choix des matières optionnelles comme le latin, l’allemand ou le russe comme facteurs de stratification sociale du public scolaire…

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